Le forfait mobilités durables (FMD) encourage l’utilisation de moyens de transport propres pour se rendre sur son lieu de travail grâce à une compensation financière. Le SNALC rappelle aux agents comment en bénéficier et quelles sont les démarches à suivre pour y prétendre.
Conditions d’attribution
Pour prétendre au FMD, l’agent ne doit pas bénéficier d’un transport collectif gratuit entre son domicile et son lieu de travail, ni d’un logement de fonction. Les modes de déplacement éligibles sont les véhicules mobilisant une énergie musculaire ou électrique (non thermique), le covoiturage et les services de mobilité partagée. Les nouveaux modes de transport tels que la trottinette, le mono-roue, les gyropodes ou hoverboard sont aussi pris en compte. L’objectif est d’encourager les agents à utiliser un mode de transport alternatif et durable pour leurs déplacements entre la résidence habituelle et le lieu de travail.
Il est également possible de cumuler intégralement le FMD avec le remboursement partiel d’un abonnement de transport en commun. De plus, au cours d‘une même année, un agent peut cumuler différents modes de transports précédemment cités pour atteindre le nombre minimal de jours d’utilisation ouvrant droit au versement du forfait.
Aucune condition relative à une distance minimum entre la résidence habituelle et le lieu de travail des agents n’est requise. Le FMD concerne les fonctionnaires stagiaires ou titulaires, ainsi que les agents contractuels.
Montants
Le forfait s’élève à 100 € pour l’utilisation d’un mode de transport éligible compris entre 30 et 59 jours réels d’usage, à 200 € entre 60 et 99 jours, à 300 € pour au moins 100 jours du 1er janvier au 31 décembre de l’année écoulée. Ce nombre de jours est modulé selon la quotité de temps de travail de l’agent.
Le versement du FMD est exonéré de cotisations, de contributions sociales et d’impôts sur le revenu (dans la limite de 800 € s’il y a cumul avec d’autres prises en charge par l’employeur).
Démarches
La demande de FMD est à formuler au plus tard le 31 décembre pour l’année écoulée, accompagnée d’une attestation sur l’honneur pour l’utilisation d’un vélo (électrique ou non) ou d’un engin de déplacement personnel motorisé. L’agent devra fournir une facture d’achat, d’assurance ou d’entretien en cas de contrôle.
En plus de la déclaration sur l’honneur, des justificatifs seront demandés lors du recours au covoiturage tels qu’une facture de plate-forme de covoiturage ou une attestation issue du registre de preuve de covoiturage[1], prouvant la réalisation effective des trajets
Un relevé de factures, de paiement, ou une attestation d’abonnement à un service de location ou de mise à disposition d’engins de déplacement sera nécessaire lorsqu’il est fait usage d’un service d’auto-partage, de la location ou de la mise à disposition d’un cyclomoteur, d’une motocyclette, d’un cycle, ou d’un engin de déplacement.
Pour en savoir plus, consultez le décret n° 2020-543 du 9 mai 2020 et l’arrêté du 9 mai 2020.
Article publié dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1495 du 29 novembre 2024