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Faire face aux températures extrêmes dans les classes

© Image par Luis Iranzo Navarro-Olivares de Pixabay

En 2025, du fait du dérèglement climatique, les enseignants se posent des questions sur la gestion des températures extrêmes dans les écoles, enjeu majeur, tant pour le confort des élèves et des professeurs des écoles que pour leur propre santé. Le SNALC fait le point.

 

Un cadre strict ?

Le cadre réglementaire concernant les conditions de travail en milieu scolaire devrait imposer des règles strictes en ce qui concerne les températures extrêmes. Or, « Il n’existe pas de seuil règlementaire de température maximale ou minimale entraînant l’obligation d’interrompre une activité scolaire ou de fermer un établissement scolaire, quel que soit son type (maternelle, élémentaire, collège, lycée…) » et sans le soutien de l’administration ou des mairies, impossible d’exercer le droit de retrait.

Pourtant, selon les normes, l’environnement scolaire doit être salubre et sécurisé. L’article R4223-13 du code du travail précise que les locaux affectés au travail sont chauffés pendant la saison froide.

De même, l’article R241-26 du code de l’énergie prévoit que les limites supérieures de température de chauffage soient fixées en moyenne à 19° C et à 22° C pour les locaux hébergeant des enfants en bas âge. Oui : limite supérieure. A des fins d’économie et non pas de confort donc.

L’article R241-27 du code de l’énergie précise que pendant les périodes d’inoccupation des écoles d’une durée égale ou supérieure à 24 heures consécutives et inférieure à 48 heures, les limites de température moyenne de chauffage sont fixées à 16° C et à 8° C lorsque la durée d’inoccupation est égale ou supérieure à 48 heures. Suite aux vacances scolaires, il faudrait que le chauffage soit effectif à la reprise des cours car selon l’Organisation mondiale de la santé , des risques d’atteintes à la santé sont réels lorsque les températures dans les locaux sont inférieures à 14 °C ou supérieures à 30 °C.

Les normes et recommandations constituent des repères utiles plus qu’un cadre strict.

 

Vers une solution ?

Si la température dans une classe est jugée trop basse ou trop élevée pour y enseigner dans de bonnes conditions, le professeur des écoles concerné en réfère au directeur d’école qui pourra alerter les services techniques de la mairie pour procéder aux réparations nécessaires du chauffage, de la ventilation…

Si les réponses de la mairie se font attendre, l’équipe enseignante peut alerter la FSSSCT pour faire évoluer la situation et le SNALC fera office de catalyseur et la guidera dans sa procédure. N’oublions pas que si les températures représentent un danger pour la santé des enseignants et des élèves, le directeur d’école « prévient les autorités, applique les consignes spécifiques et prend toutes dispositions visant à assurer la protection de tous. »

 

Plan B

Face aux canicules, des mesures ont été mises en place pour assurer la santé des usagers, comme cela a été expérimenté récemment à Montélimar. En 2023, deux écoles de la ville ont testé un nouvel aménagement des horaires pour s’adapter aux fortes chaleurs. Ce dispositif consistait à avancer l’heure de début des cours et à raccourcir la pause de midi afin de profiter des températures plus fraîches du matin. Cette initiative fait partie d’une série de solutions temporaires pour réduire l’exposition des élèves et des enseignants à la chaleur.

 

Peut mieux faire

Le Code de l’éducation stipule que les conditions d’enseignement doivent être compatibles avec la santé et la sécurité des élèves et du personnel. En cas de températures particulièrement élevées, des ajustements peuvent être effectués pour garantir leur bien-être, dont la modification des horaires de classe ou l’interruption de l’enseignement.

Si les ajustements horaires restent temporaires et doivent être réévalués chaque année en fonction des conditions climatiques, des travaux sur le bâti font encore défaut la plupart du temps. Les horaires jouent en termes de chaleur mais concernant le froid, il semble évident que l’isolation et la mise aux normes du système de chauffage sont aussi coûteux qu’inévitables.

Ces expérimentations montrent qu’il est possible d’adapter les rythmes scolaires pour assurer la protection des élèves et des professeurs des écoles face aux aléas climatiques sans enfreindre la réglementation. Le SNALC appelle de ses vœux un cadre clair et précis.