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Évaluations, programmes et rentrée 2024 : compte rendu du 10 juillet

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Réunion multilatérale
Groupe de travail du 10 juillet 2024
Compte rendu du SNALC

THÈME

Le cabinet de Mme la Ministre, la DGESCO, la DGRH et la DEPP reçoivent les organisations syndicales pour présenter et échanger sur les évolutions à venir quant aux évaluations nationales, et pour répondre aux questions des syndicats sur la prochaine rentrée.


DGESCO : La direction générale de l’enseignement scolaire
DGRH : Direction générale des ressources humaines
DEPP : Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (service statistique ministériel )

L’ESSENTIEL

Les évaluations sont généralisées à tous les niveaux mais, pour la 5e et la 3e, elles n’auront lieu que dans les établissements qui se porteront volontaires. Ces établissements pourront disposer d’éléments de comparaison avec d’autres afin de mieux positionner leurs élèves. Une banque d’évaluations sera disponible pour les professeurs qui souhaiteront voir les évolutions de leurs élèves, notamment dans le cadre des groupes.

Les programmes des cycles 1 et 2 sont finalisés mais, comme les professeurs et les formateurs ont besoin de temps pour se les approprier, ils n’entreront en vigueur qu’à la rentrée 2025-2026.

Le décret concernant la labellisation des manuels doit passer en Conseil des ministres. Ce serait fait la semaine prochaine.

Le dispositif 8h-18h existera dans les collèges REP et REP+ qui recevront une dotation de 20 euros par élève afin de mettre en place, dans ce cadre, les 2 heures de sport en plus, par exemple en embauchant des éducateurs sportifs, en nouant des partenariats, ou pour payer des transports dans le cadre d’activités.

Le Ministère a également précisé que ses équipes ne sont pas en gestion des affaires courantes car le président de la République n’a pas accepté la démission du gouvernement. Il reste donc en plein exercice et conserve toute légitimité pour poursuivre la mise en place des réformes.

L’AVIS DU SNALC

Les organisations syndicales qui avaient annoncé ne vouloir discuter que des points cités plus haut et considérer que le Ministère actuel n’a plus aucune légitimité pour poursuivre la mise en place de ses réformes, ont donc quitté la séance.

Le SNALC est resté pour avoir les informations les plus précises possibles sur l’organisation de la rentrée, mais n’a pas changé d’avis sur le fait qu’aucune décision politique ne doit être prise avant qu’un gouvernement ne soit formé suite aux résultats des élections législatives. La position du ministère est, pour nous, totalement délirante : faire “comme si de rien n’était” est choquant.

Le SNALC n’a pas été satisfait des réponses apportées. Notre syndicat reste opposé aux évaluations nationales, à la mise en place des groupes au collège, à la réforme de la voie professionnelle, à la labellisation, au dispositif 8h-18h, à la réforme de la formation initiale.

Pour le SNALC, verser 20 euros par élève pour un dispositif déjà testé et qui ne fonctionne pas est plus qu’étrange, surtout quand le ministère cherche à récupérer 700 millions d’euros…

En outre, même si le ministère indique que les chiffres des concours ont été meilleurs cette année dans le premier comme dans le second degré, ils restent catastrophiques et la crise de recrutement n’est absolument pas jugulée. L’ouverture de listes complémentaires ne suffira pas à combler les besoins, notamment à Mayotte, Créteil et Versailles. L’embauche de contractuels sera donc nécessaire, avec tous les problèmes de fond que ce fonctionnement continuera d’entraîner : épuisement dès la rentrée du vivier de remplaçants, difficulté à remplacer les absences longues, démission de contractuels en cours d’année, etc.

Le SNALC a tenu à poursuivre un débat de fond avec la DEPP sur les évaluations nationales et leur dangerosité pour le système. La DEPP a reconnu qu’il ne faut pas aller dans la même direction que les pays anglo-saxons mais persiste quant au bienfondé de l’objet. Le SNALC a mis en garde contre toute velléité de saper la liberté pédagogique à travers ces évaluations et leur utilisation par les conseils académiques des savoirs fondamentaux. Nous ne laisserons pas faire cela.

Enfin, le SNALC a profité de l’occasion pour saisir la DGESCO et la DGRH sur deux questions diverses:

  • Les correcteurs du baccalauréat ont vu apparaître des pastilles signalant les élèves à besoin particuliers, et certaines académies ont donné des consignes de bienveillance les concernant.

La DGESCO a demandé des remontées précises et circonstanciées et a expliqué que la seule consigne qui pouvait être donnée concernait les élèves ayant des troubles impactant l’écriture et l’orthographe ; et ce, pour ne pas pénaliser des situations de handicap ou d’inadaptation dans le cadre des consignes nouvelles concernant la qualité rédactionnelle. Tout n’a pas pu être mis en place convenablement cette année ; mais les besoins particuliers seront clarifiés dès la prochaine session du baccalauréat.

  • Lors d’une réunion tenue le 4 avril, le ministère avait annoncé qu’il allait demander aux académies de proposer aux maîtres auxiliaires d’intégrer la grille salariale des contractuels. Or, des académies ne sont pas au courant quand d’autres appliquent la mesure très différemment.

Le DGRH fera le nécessaire auprès des académies en termes d’information, mais aussi pour voir, du point de vue des finances des académies, comment mettre en place une forme de « reclassement » qui soit favorable aux maîtres auxiliaires.