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Évaluations nationales et recommandations de l’IGESR : Le pilotage pédagogique par le pouvoir de conviction du directeur

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En janvier 2023 a été publié le rapport de l’IGESR sur l’Appropriation des évaluations nationales CP,CE1 et sixième dans le pilotage des circonscriptions du premier degré. Pour le SNALC, les conclusions des inspecteurs généraux sont sans équivoque : on compte encore sur les directeurs et directrices d’école.

Avec un ministre qui parle de culture de l’évaluation, des évaluations nationales en CM1 à la rentrée 2023, une direction d’école « poly-missionnée », un Pacte qui enverrait des PE faire du soutien au collège et des IEN amenés à former nos collègues certifiés, les lignes bougent mais pas forcément dans le bon sens.

 

Plus de pilotage-contrôle

Pour mieux piloter à partir des résultats des évaluations nationales, le rapport recommande notamment :

d’assurer un meilleur accompagnement des professeurs de la circonscription en augmentant le nombre de visites dans les classes afin de veiller à la qualité didactique et pédagogique des enseignements,

de réexpliquer aux professeurs le sens des évaluations et la manière dont elles sont conçues,

de renforcer l’inspecteur dans son rôle de pilote des évaluations, de facilitateur des projets d’action pédagogique dans les écoles et de suivi des résultats.

 

Les formations-constellations à répétitions ne suffisaient pas, on suggère de multiplier les visites – de contrôle et non de courtoisie- dans les classes. Les PE se voient offrir des séances explicatives au cas où ils n’auraient pas bien saisi le pourquoi du comment et nous voyons la fonction de pilotage renforcé pour les IEN et des CPC. Mais ces derniers en auront-ils vraiment le temps ?  N’auraient-ils pas besoin de renfort ?

 

Le directeur, pilote des pilotes !

Le rapport préconise d’institutionnaliser les résultats aux évaluations nationales « comme véritable base d’analyse et d’accompagnement pédagogique des professeurs » et de « faire des directeurs des relais du pilotage pédagogique, impliqués dans l’équipe élargie de la circonscription », quitte à généraliser les postes à profil pour les directeurs. Le voilà, le renfort !

Pour les IGESR, les IEN et les CPC “ont tout intérêt à insister sur cette dimension du pilotage pédagogique du directeur en les aidant à réfléchir aux manières de mener l’analyse, de prioriser les objectifs sur tel ou tel item, de formuler des besoins de formation et d’opérer le changement“, car « la réflexion déployée dans les écoles à partir de l’analyse des résultats des élèves dépend naturellement du niveau d’information et de la force de conviction du directeur“.

La délégation de compétences des IEN évoquée dans la circulaire du 25 août 2020  et la loi RILHAC évoquée dans le rapport voient ainsi leurs contours se préciser : « Il est nécessaire de consolider le statut des directeurs d’écoles, de leur confier de nouvelles responsabilités notamment dans la gestion de la vie scolaire qui s’invite trop largement dans le temps de travail de l’inspecteur. » Pour autant, il n’est nullement fait mention de décharges ou d’indemnités supplémentaires…

La conclusion de ce rapport nous donnerait presque la larme à l’œil : “les résultats scolaires des élèves sont tout aussi affectés par la sociologie de leur territoire scolaire que par les stratégies pédagogiques mises en place par les personnels de l’Éducation nationale dans la classe, dans la circonscription, le département, l’académie et par le pilotage global du système par le ministère”. Or, cette chaîne n’est performante que “dès lors qu’elle est structurée par des objectifs pédagogiques clairs, partagés et par la confiance en chacun de ses maillons, qui doit avoir la liberté d’entreprendre ce qui est nécessaire pour le progrès de tous les élèves”.

À l’heure des entraves à la liberté pédagogique – pour ne pas dire du dogmatisme pédagogique – de la logique purement quantitative et non qualitative des formations continues obligatoires et imposées, « confiance » et « liberté d’entreprendre » ne sont pas des valeurs accordées au premier maillon de la chaîne, les professeurs des écoles. Le SNALC s’oppose à un pilotage pédagogique basé uniquement sur les résultats d’évaluations nationales et l’a réaffirmé au ministère le 6 février 2023.