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EPS : non aux 3 jours de carence et aux 10 % de perte de salaire !

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Nous n’acceptons pas les 3 jours de carence et l’amputation de nos salaires de 10 % lors de congés de maladie ! Non par attachement à un « privilège », mais parce que les conditions de travail des enseignants, et en particulier des P. EPS, favorisent leur exposition aux maladies et à la nécessité de congés.

En contact permanent avec des enfants et adolescents, ils sont surexposés aux maladies contagieuses. Ce risque est aggravé par des gestes professionnels (aides et parades) et des contacts très proches avec les élèves. De plus, comme ils enseignent en extérieur, ils sont soumis au froid et aux conditions hivernales qui affaiblissent les systèmes immunitaires et entraînent des maladies[1].

L’argument visant à faire croire à une recherche d’égalité entre les secteurs public et privé est fallacieux ! En effet, 2/3 des entreprises du secteur privé prennent en charge les jours de carence et le maintien des salaires[2]. À ce compte les ressources humaines du privé sont bien plus humaines que celles du public.

Cette mesure, visant en fait à combler la dette abyssale du pays, va inciter les professeurs paupérisés à enseigner avec un état de santé défaillant et à prendre des risques. Comment être vigilant, assurer des cours de qualité et la sécurité des élèves avec 39° de fièvre ? 

Pourquoi imposer cette nouvelle injustice alors que toutes les enquêtes indiquent que les salariés couverts durant le délai de carence n’ont pas de probabilités plus élevées d’avoir un arrêt dans l’année, et ont des durées totales d’arrêt maladie significativement plus courtes[3].

Le SNALC refuse cette énième attaque contre les enseignants déjà fortement éprouvés par des conditions de travail difficiles et des salaires dégradés. C’est un des motifs qui nous a incités à faire grève le 5 décembre et à tousser très fort pour faire valoir nos droits !


Article publié  dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1496 du 30 décembre 2024