Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Enquête de novembre 2023 sur le harcèlement: copie à revoir!

© istockphoto_LumiNola-1170715471

Tous les élèves de l’école au lycée s’étaient vu proposer de répondre à un questionnaire national sur le harcèlement scolaire, le 9 novembre 2023. Le SNALC était favorable à la démarche. Une analyse statistique des réponses à ce questionnaire a été faite par la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), dont les premiers résultats sont en ligne. Que peut-on en tirer ? 

Pour cette enquête statistique, un échantillon de près de 600 établissements scolaires publics (1er et 2d degrés) a été tiré au sort. Ces établissements ont été invités à retourner les grilles d’auto-évaluation renseignées par leurs élèves. 

En croisant l’indice de victimation (nombre d’atteintes déclarées subies de manière répétée) et l’indice de qualité de vie scolaire (réponses négatives sur les dimensions liées à la qualité de vie à l’école), on obtient les chiffres suivants : le harcèlement touche 5 % des écoliers du CE2 au CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens. Les élèves repérés comme devant « faire l’objet d’une vigilance accrue face au risque de harcèlement » seraient quant à eux à 19% des écoliers, 6% des collégiens et 5% des lycéens. 

Ces chiffres peuvent faire accroire que c’est dans le premier degré que le harcèlement sévit surtout : ils sont pourtant à relativiser très fortement au vu d’un biais non relevé par la DEPP. En effet, sur les 17400 questionnaires exploités, 37% provenaient d’écoliers, 23 % de collégiens, et 40 % de lycéens. La sous-représentation des collégiens remet ainsi sérieusement en cause les pourcentages avancés. 

Rappelons en outre que les questionnaires passaient dans les mains des enseignants, leur anonymat étant donc très relatif. Or il est clair que le degré de confiance envers les adultes diffère beaucoup d’un enfant à un adolescent. Margot Déage, dans À l’école des mauvaises réputations, thèse qui porte sur les collégiens, note que « seuls 38 % des élèves pensent que la situation s’améliore ou se règle quand un adulte intervient pour harcèlement. » 

Le SNALC souhaite donc que la DEPP revoie au plus vite sa copie : de telles approximations ne sont pas tolérables ! 


Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1488