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Effectifs dans le premier degré : une baisse constante à moyen terme

Lettre premier degré


EFFECTIFS DANS LE PREMIER DEGRÉ :

UNE BAISSE CONSTANTE À MOYEN TERME


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LE PREMIER DEGRÉ 45 – juin 2021
Par Ange MARTINEZ, SNALC Premier degré
premierdegre@snalc.fr

La baisse des effectifs du primaire qui a commencé en 2017 se poursuivra à la rentrée 2021. Loin d’être un événement ponctuel, celle-ci devrait continuer à moyen terme selon la DEPP. Le SNALC se penche sur ce phénomène pour essayer d’en cerner les causes.

Une prévision précise

Le baromètre de la baisse des effectifs est sans équivoque : à la rentrée 2021, les effectifs des écoles primaires devraient diminuer de 88 900 élèves. La DEPP prévoit une diminution du nombre d’élèves qui « devrait se poursuivre jusqu’en 2025 ». Le nombre d’élèves dans le premier degré était de 6 616 900 élèves à la rentrée 2020 et devrait s’élever à 6 528 000 à la rentrée 2021, à 6 447 100 à celle de 2022 et à 6 180 500 à la rentrée 2025. Il est donc acté que les écoles accueilleront chaque année, de 2021 à 2024, environ 85 000 élèves de moins. Par contre, les effectifs d’Ulis passeraient de 53 006 en 2020 à 65 000 d’ici 2025.

À la rentrée 2021, la baisse attendue des effectifs d’élèves devrait être répartie dans un premier temps à parts égales entre la maternelle avec 45 400 élèves de moins et l’élémentaire avec 45 700 élèves de moins. Ensuite, avec la montée prévisible des cohortes, cette diminution impactera plus fortement les classes élémentaires dès 2022 avec 53 800 élèves de moins alors qu’ils ne seront « que » 29 300 de moins en maternelle.

Les causes

Les raisons de la baisse des effectifs ne font pas de mystère pour la DEPP et sont « principalement liées à la démographie. » Le nombre de naissances est passé de 832 800 en 2010 à 753 000 en 2018 et cela se poursuit. L’évolution démographique, en cause, avec des générations de plus en plus réduites explique cela. Ce phénomène s’est installé dans la durée et a même accéléré avec, en 2019, 81 400 naissances de moins qu’en 2014. La répartition géographique montre une fracture territoriale nord-sud marquée. À l’exception de Strasbourg et de la région parisienne, les académies les plus touchées sont celles de la moitié nord alors que le quart sud-est (académies de Grenoble, Aix-Marseille et Nice) est le moins impacté par l’érosion.