Un an.
Il y a près d’un an, Samuel Paty était décapité par un terroriste islamiste.
Le SNALC tenait à rendre hommage à notre collègue, qui défendait les valeurs de notre République : la liberté d’expression, la laïcité sans adjectif, le développement de l’esprit critique chez les futurs citoyens et les futures citoyennes. Face à lui, la calomnie, la désinformation, l’extrémisme, l’idéologie radicale, la volonté de nuire, l’aspect incontrôlable et incontrôlé de réseaux sociaux qui diffusent la haine à très grande vitesse.
Après un grand rassemblement place de la République, un hommage national, une minute de silence dans nos écoles et établissements et des médailles posthumes, que reste-t-il concrètement ? Y a-t-il enfin eu une réelle prise de conscience au niveau de l’État, du ministère ? Met-on tout en place pour éviter qu’un tel acte se reproduise ? Est-ce la fin du « pas de vagues » ? C’est à ces questions que l’administration a le devoir de répondre.
Nous espérons que la justice fera toute la lumière sur les responsabilités de chacun, allant voir en-dessous des parapluies qui se sont immédiatement ouverts ce qu’il s’est réellement passé.
À notre niveau syndical, nous faisons le maximum pour jouer notre rôle de lanceur d’alerte, de défenseur des droits des personnels, et de conseil, y compris sur le plan juridique. Depuis un an, des collègues ont fait appel à nos équipes suite à des remises en cause de la part de parents ou d’élèves, de diffusion de fausses informations sur des réseaux. Le SNALC prend toujours ces choses très au sérieux, et veille à ce que notre administration les prenne elle aussi très au sérieux.
Nous n’oublierons jamais. Nous nous battrons toujours.