Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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BFM TV – Covid-19 : les écoles vont-elles craquer ?

« …Sur les tests, c’est clairement pas suffisant, les tests salivaires ne sont que dans les écoles primaires, il n’y en a pas dans les collèges, il n’y en a pas dans les lycées. Sur les tests naso pharyngés, le ministère le dit lui-même, il y a moins de 20 % d’acceptation. En gros, on ne teste quasiment pas dans les collèges et lycées aujourd’hui !… » (Jean-Rémi Girard)

Jean-Rémi Girard intervient sur BFM TV. pour pour parler du dernier protocole, des vaccinations et tests.
Cliquez sur l’image pour accéder à l’enregistrement :

À retrouver sur le site de BFM TV.. Interview diffusée le 31 octobre 2020 dans Alerte info.

Citation:
Alain Marschall : Jean-Rémi Girard Président du SNALC, syndicat des premier et second degré, est avec nous. […] Je vous pose la question que l’on se pose : avec ce nouveau protocole – un cas, une classe qui ferme – les écoles vont-elles tenir ou craquer et fermer à tour de rôle ?

Jean-Rémi Girard : C’est très probable qu’on va avoir un nombre de fermetures de classe exponentiel parce qu’on a des cas. On en a dans à peu-près toutes les écoles, tous les collèges, tous les lycées des 19 départements confinés. Donc oui c’est certain qu’on va avoir un nombre de fermetures très important. Nous avons un peu l’impression que d’un côté on dit : on ne ferme pas, il ne faut pas fermer les écoles et que de l’autre, on prend une mesure qui finalement revient à dire on va quand même fermer la moitié des classes de ce collège, 3 classes sur 5 dans cette école primaire etc.

Alain Marschall : Donc ce protocole ne vous satisfait pas ?

Jean-Rémi Girard : C’est mieux qu’avant ! Auparavant, on ne fermait finalement pas grand chose et le virus a continué de circuler.

Alain Marschall : Vous auriez aimé quoi ?

Jean-Rémi Girard : Depuis octobre dernier, au SNALC, on demande de mettre en place de façon beaucoup plus généralisée les demi-jauges, les demi-effectifs, pas seulement dans les lycées et pas seulement dans les 19 départements.

Alain Marschall : Vous avez les locaux pour ? Vous pouvez le faire ?

Jean-Rémi Girard : On peut le faire si on a les élèves qui viennent un jour sur deux, une demi-journée sur deux. C’est le cas dans mon lycée depuis novembre, on fonctionne comme ça, on avance un peu moins vite, certes.

Alain Marschall : Cela satisfait les parents aussi ?

Jean-Rémi Girard : Cela se passe parce que je crois que beaucoup de parents comprennent très bien qu’à un moment il faut trouver un équilibre entre le pédagogique et le sanitaire. Et lorsqu’on a eu beaucoup de cas dans un établissement, tout de suite les parents comprennent mieux qu’il faut prendre des mesures pour éviter que cela explose comme c’est le cas.

Alain Marschall : Vous auriez aimé être un peu plus écouté sur ces solutions pratiques que vous avez pu mettre en place.

Jean-Rémi Girard : Mais oui bien-sûr, ce sont des solutions que nous avons proposées au ministère depuis juin dernier et qui n’ont pas du tout été préparées. Ce qu’on a fait, c’est une rentrée de septembre normale, 100 % tout va bien, youpi, le covid est derrière nous. Et maintenant que ça reprend, deuxième et troisième vague, on se rend compte qu’on n’est pas prêt. Et si demain on ferme, on n’est pas plus prêt qu’en mars dernier à faire de l’enseignement à distance.

Alain Marschall : Alain Marschall : vous entendez madame ÉLimas, secrétaire d’état chargée de l’éducation prioritaire ? […]

[Réponse de madame Élimas]

Jean-Rémi Girard : [Réponse à madame Élimas] Il faut replacer les choses de façon un peu plus précise que le fait madame la ministre. Je ne dis pas que le ministère ne fait rien. Néanmoins quand on parle du fait que les lycées sont passés en demi-jauge en novembre dernier, ce n’est pas tous les lycées, chaque lycée a fait ce qu’il a voulu, il n’y a eu aucun cadrage national ce qui fait qu’il y a des lycées qui sont passés en demi-jauge, d’autres sont restés à 100 %, c’est le cas notamment dans beaucoup d’établissements privé sans qu’il y ait de justifications sanitaires.

Alain Marschall : Chacun s’adapte aussi en fonction de sa responsabilité de chef d’établissement ?

Jean-Rémi Girard : Nous n’avons pas d’épidémiologistes dans nos conseils d’administration. Comment peut-on déterminer dans son lycée si le virus circule ou non ?

Alain Marschall : Vous auriez aimé que ce soit une directive nationale !

Jean-Rémi Girard : Évidemment !

Alain Marschall : Et que tout le monde l’applique ?

Jean-Rémi Girard : Bien entendu ! Et pour en arriver en novembre à ce que des lycées passent en demi-jauge, il a fallu que les lycéens filment leurs couloirs, filment leurs cantines, que les syndicats dont le SNALC appellent à la grève sur une question sanitaire ! C’est hallucinant d’être obligés d’en arriver là, d’appeler à une grève sur une question sanitaire pour qu’enfin le ministère lâche un peu de leste en disant qu’il y a peut-être un problème en lycée !

Alain Marschall : Une réponse s’il vous plait madame Élimas.

[Réponse de madame Élimas]

Alain Marschall : C’est une bonne nouvelle pour vous la vaccination des personnels enseignants ?

Jean-Rémi Girard : La vaccination des personnels volontaires le plus vite possible avec une priorité, c’est effectivement important. Sur les tests, c’est clairement pas suffisant, les tests salivaires ne sont que dans les écoles primaires, il n’y en a pas dans les collèges, il n’y en a pas dans les lycées. Sur les tests naso pharyngés, le ministère le dit lui-même, il y a moins de 20 % d’acceptation. En gros, on ne teste quasiment pas dans les collèges et lycées aujourd’hui !

Alain Marschall : [Question au professeur Maréchal] Comment expliquer aujourd’hui cette circulation très active du virus et du variant dans les écoles ?

[Intervention du Professeur Vincent Maréchal, virologue et professeur de virologie et co-fondateur du réseau Obépine]

Jean-Rémi Girard : [réponse au professeur Maréchal] : On a déjà élargi au maximum nos services.

Alain Marschall : Vous auriez aimé qu’on ferme les écoles pendant un mois, qu’on avance les vacances scolaires et qu’on se dise : allez pendant un mois, tout le monde au même régime ? Comme cela ça casse la chaîne de contamination par l’école.

Jean-Rémi Girard : Ce n’est pas moi du SNALC, qui n’ai pas de diplômes en médecine, qui vais dire cela. Mais si les autorités scientifiques disent : il faut avancer les vacances, les faire durer une semaine de plus, je pense que c’est une bonne idée ! On n’a pas de souci, on s’adaptera ; il faut juste ne pas nous prévenir la veille au soir, c’est tout. Mais on peut le faire, oui.

[Intervention du Professeur Vincent Maréchal, virologue et professeur de virologie et co-fondateur du réseau Obépine]

[Intervention de l’éditorialiste de BFMTV Laurent Neuman]

Alain Marschall : M. Girard ?

[JRG répond à la question de Laurent Neuman : si on ferme les écoles, ne doit-on pas confiner partout ?]

Jean-Rémi Girard : Oui, mais une fois encore on peut prendre des décisions mais il faut les prendre et les anticiper. On ne peut pas rester dans une positon, une posture idéologique et radicaliser le débat ; je vais employer ce mot là, parce que notre ministre radicalise le débat en disant que toute personne qui est contre le fait qu’on fasse des choses dans les écoles, ça veut dire qu’on veut fermer les écoles ! Nous, ça fait des mois qu’on propose des solutions pour ne pas fermer les écoles, pour adapter. Mais à un moment, on ne va pas élargir nos cantines d’un claquement de doigt. Vous parliez de l’entreprise où on a des protocoles qui sont hallucinants dans la restauration d’entreprise où on doit avoir un espace autour de soi absolument gigantesque. Chez nous c’est 500, 600 élèves dans nos collèges qui mangent chaque midi regroupés par classe, tous ensemble, sans masque, sans distance, sans rien.