
SNALC – Maxime Reppert
Je comprends tout à fait et je partage votre indignation. Il est en effet anormal que, dans ce type de situation, ce soient les enfants qui doivent partir, littéralement. J’entends que cette décision est temporaire, et j’espère qu’elle le restera, mais il faut résoudre ce problème.
Au-delà de cela, je comprends l’inquiétude des parents, mais également celle des personnels. Des élèves, des personnels et des parents qui ne se sentent pas en sécurité, c’est tout à fait compréhensible. Mais cela reste un échec. C’est un échec de la République, un échec de l’École, un échec de la justice et des forces de l’ordre.
Ce que j’espère, c’est qu’une vie normale pourra reprendre dans cet établissement scolaire, que des mesures seront prises, et que les moyens nécessaires seront donnés, que ce soit à l’Éducation nationale, à la justice ou aux forces de l’ordre, pour leur permettre de faire leur travail. Car on ne peut pas accepter une situation où, pour ne pas déranger les dealers, on demande à nos élèves d’aller ailleurs.
