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CNEWS – Aisne, le calendrier de l’avent interdit à l’école

« ...Le calendrier de l’Avent est un objet sociétal et peut devenir un objet pédagogique...»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC
L’interdiction du calendrier de l’Avent dans l’Aisne suscite l’incompréhension du SNALC. Son vice-président dénonce une vision confuse de la laïcité, rappelant que Noël est désormais une fête sécularisée.
 
Maxime Reppert, vice-président du SNALC, est l’invité de CNEWS le 02 décembre 2024

CNEWS – Journaliste  

On va parler de ce qui se passe dans l’Aisne.  

L’Éducation nationale demande aux écoles du département de ne pas utiliser le calendrier de l’Avent, que tout le monde connaît, pour des raisons de défense de la laïcité.  

Bon, l’Avent, c’est la période avant Noël, les jours avant Noël.  

Nous sommes avec Maxime Reppert, vice-président du syndicat d’enseignants, le syndicat de professeurs SNALC.  

Bonjour, Maxime Reppert. Qu’est-ce que vous pensez de cette interdiction d’utiliser le calendrier de l’Avent ?  

 

SNALC – Maxime Reppert  

Totalement absurde. C’est totalement absurde, puisque, si vous voulez, cette décision n’émane pas de l’Éducation nationale au sens large.  

En fait, c’est tout simplement un inspecteur de circonscription, celui de la circonscription de Soissons, qui a pris cette initiative, tout simplement, d’écrire ce courrier et de l’envoyer aux directeurs et directrices d’école. Beaucoup se sont indignés de cette décision.  

Et on l’a vu, il y a très peu de temps, que même la ministre de l’Éducation nationale a mis noir sur blanc que le calendrier de l’Avent était pleinement compatible avec la laïcité.  

Je rappelle quand même que Noël est une fête qui, depuis longtemps, est devenue largement sécularisée.  

 

CNEWS – Journaliste

Voilà. À la base, c’est une fête catholique, évidemment, mais maintenant, c’est devenu…  

C’est également culturel, comme on dit. On peut quand même en parler à l’école, de Noël ? Ce n’est pas interdit ?  

 

SNALC – Maxime Reppert  

Bien sûr. Bien sûr. À partir du moment où on… Comment dire ?  

 

CNEWS – Journaliste  

Où on ne fait pas de prosélytisme ?  

 

SNALC – Maxime Reppert  

Où on n’injecte pas dans notre discours des éléments à connotation religieuse, bien sûr que l’on peut parler de Noël.  

Vous savez, le calendrier de l’Avent, pour revenir là-dessus, c’est quand même un objet sociétal, et ça peut également devenir un objet pédagogique pour les professeurs des écoles.  

Donc, si vous voulez, je pense que, dans le cas de cet exemple, de cette interdiction, on a affaire simplement à un inspecteur qui avait une définition peut-être confuse de ce qu’est la laïcité.  

Je rappelle d’ailleurs que cette interdiction est vraiment quelque chose de localisé et que nous ne devons pas avoir une laïcité fragmentée, c’est-à-dire une interprétation de la laïcité différente selon les territoires.  

Et donc, je pense que cette personne, à l’origine de cet écrit, a fait une erreur et que, très probablement, elle ne la recommencera plus.  

 

CNEWS – Journaliste

Oui. Bon. Parce qu’il y a eu plusieurs réactions, notamment des réactions politiques.  

Xavier Bertrand a dit : “Il n’y a pas d’autres priorités à l’école ?”  

Sans faire de politique, c’est vrai qu’il y a des difficultés en grammaire, des difficultés en calcul, en mathématiques.  

Et là, il y a cette petite polémique sur le calendrier de l’Avent. Il y a d’autres choses à faire.  

D’ailleurs… Oui, Maxime Reppert ?  

 

SNALC – Maxime Reppert  

Oui, je disais, effectivement, il y a d’autres priorités. L’Éducation nationale va extrêmement mal. Vous l’avez évoqué : on fait face à une grave pénurie de personnel.  

Donc, effectivement, les priorités sont ailleurs. Et voilà, l’incident, à mon sens, est clos.  

 

CNEWS – Journaliste

Est-ce qu’on raconte l’histoire de Noël aux enfants, l’histoire de Jésus ?  

Cela fait partie des choses à savoir, quand on est un petit Français.  

 

SNALC – Maxime Reppert  

Au-delà de la question de Noël, et de façon plus générale, je suis professeur d’histoire-géographie, j’ai enseigné pendant des années en collège. Et vous savez, en 6ᵉ et en 5ᵉ, à l’époque, on enseignait le christianisme, le judaïsme et également l’islam.  

Mais il faut bien comprendre que nous abordons ces chapitres-là à travers, je dirais, le prisme civilisationnel.  

Voilà, on ne fait pas du tout de l’histoire religieuse. Nous ne sommes pas dans le dogme, si vous voulez. Nous avons une approche historique. Voilà, c’est en cela que c’est quelque chose de pleinement important pour les élèves.  

« ...Les Fêtes de Noël sont sécularisées. À partir du moment où l'on enlève de notre discours des éléments à connotation religieuse, on peut parler de Noël...»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC