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Climat scolaire dans le 1er degré : compte rendu de table ronde

© istockphoto_SolStock-181855008

Table ronde IGESR sur le climat scolaire dans le premier degré

6 novembre 2025

Compte rendu du SNALC

LE THÈME

Mission IGESR – Première réunion d’une série consacrée au climat scolaire, à la gestion de classe et au temps effectif d’apprentissage dans le premier degré.

L’ESSENTIEL

Il est rappelé dès le début de la réunion qu’il s’agit essentiellement de se focaliser sur le climat scolaire interne à la classe, le but étant de relever les bonnes idées, les « bonnes pratiques » des enseignants pour améliorer le climat scolaire.

LE SNALC A INSISTÉ SUR…

Le climat scolaire ne se limite pas aux simples relations entre élèves. Il englobe l’ensemble des interactions au sein et autour de l’école, impliquant élèves, enseignants, parents et hiérarchie. Le SNALC premier degré a choisi de concentrer sa réflexion sur l’enseignant en priorité.

Pour le SNALC, la classe n’est généralement pas l’endroit où le climat scolaire est le plus dégradé. Ce sont souvent les problématiques extérieures, indirectement liées à la classe, qui impactent profondément la santé et le bien-être des enseignants, et par ricochet, le climat scolaire au sein même de la classe.

Aujourd’hui, les enseignants font face à une accumulation de pressions, de situations complexes et problématiques qui les plongent dans une souffrance croissante. Jamais, au SNALC, nous n’avons reçu autant d’appels et de messages de détresse de collègues épuisés, au bord du gouffre, exprimant leur volonté de quitter l’Éducation nationale et ce, de plus en plus tôt dans la carrière.

Le stress quotidien et les attaques répétées, qu’elles soient directes ou indirectes, venant des parents, de l’institution ou même des collègues, poussent de nombreux enseignants à lâcher prise et à envisager de quitter la profession.

Il est urgent de redonner aux enseignants l’envie et le plaisir d’exercer leur profession. Si les bonnes pratiques et les initiatives positives peuvent offrir un soutien ponctuel à certains enseignants en difficulté, elles ne suffiront jamais à résoudre le problème de fond, qui est un problème structurel.

Le SNALC a mis en lumière la multitude de facteurs et de paramètres négatifs qui alimentent la dégradation du climat scolaire. En l’absence de solutions concrètes, ce sont encore et toujours les enseignants qui, avec des moyens limités, tentent de maintenir un équilibre fragile dans leur classe. Le véritable problème réside dans l’exigence croissante de l’institution envers les professeurs des écoles. On leur demande sans cesse davantage, les obligeant à assumer des rôles qui dépassent largement leur mission première : instruire.

À la question de savoir si le mauvais climat scolaire impacte le temps consacré à l’apprentissage, la réponse du SNALC est sans équivoque : OUI. Pour le SNALC, la baisse du niveau scolaire s’explique en partie par le fait qu’aujourd’hui, un enseignant consacre une grande partie de son temps à jouer les rôles d’éducateur, de psychologue, d’assistant social, de surveillant, et parfois même d’agent de sécurité voire d’infirmier, au détriment de sa mission principale.

La réduction massive des postes d’enseignants spécialisés, de membres des RASED, de psychologues et d’autres personnels spécifiques pourtant essentiels – pour des raisons budgétaires – ont conduit à la prise en charge de ces nouvelles missions par les enseignants.

L’AVIS DU SNALC

Il a été annoncé en début de réunion que l’objectif était de recenser les « bonnes pratiques » susceptibles de lutter contre la dégradation du climat scolaire.

En d’autres termes, le message était clair et pour le moins surprenant :« Nous n’avons pas de solution, pas de réponses à apporter. Avez-vous des idées, des méthodes qui fonctionnent ? ».

Forcément, le problème semble insurmontable vu de l’extérieur. Comment peut-on penser qu’il ne le soit pas tout autant pour le professeur des écoles qui fait au mieux avec ce qu’il a, à savoir, rien.

Tous les problèmes de l’école en 2025, que ce soit le climat scolaire, le niveau des élèves, les conflits internes ou encore le ras-le-bol de la profession viennent en grande partie de l’accumulation, année après année, de nouvelles missions « annexes » pour des professeurs des écoles qui n’en peuvent plus d’être surchargés. Pour autant, beaucoup d’entre eux continueront à se battre, à donner le meilleur d’eux-mêmes, par dévouement pour « les enfants ». Mais à quel prix ? Il serait peut-être temps de dire « Stop » avant que la situation ne devienne critique, si tant est qu’elle ne le soit pas encore.