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BFMTV – Menaces de mort contre un enseignant : le SNALC refuse cette banalisation

«Cette violence se banalise. Et c'est quelque chose que nous refusons au niveau de notre syndicat. Nous estimons que les personnels méritent de travailler dans un climat serein, sécurisé et sécurisant, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.»
Maxime Reppert
Vice-président du SNALC
Un enseignant de maternelle a été menacé de mort par un parent refusant qu’un homme enseigne à sa fille. Pour Maxime Reppert, vice-président du SNALC, cet incident dramatique illustre une banalisation préoccupante de la violence contre les personnels de l’Éducation nationale et traduit une dérive consumériste de l’école où certains parents se comportent en donneurs d’ordres.
 

Maxime Reppert, vice-président du SNALC  est l’invité de BFMTV le 20 novembre 2025.

BFMTV – journaliste

Maxime Reppert est avec nous. Vous êtes vice-président du SNALC, syndicat national des écoles, collèges et lycées. Votre réaction, tout d’abord, on imagine, évidemment, votre choc et votre souhait à cet enseignant menacé.

SNALC – Maxime Reppert

Le SNALC soutient ce collègue, ainsi que l’ensemble des collègues de l’établissement qui doivent être sous le choc, naturellement. Nous sommes indignés, mais malheureusement, nous ne sommes pas surpris. Nous ne sommes pas surpris parce que depuis des mois, voire des années, le SNALC interpelle sur cette violence qui frappe de plein fouet les personnels de l’Éducation nationale, qu’ils soient enseignants ou non. Et là encore, malheureusement, un nouvel exemple, cette fois à travers des menaces de mort. On ne peut pas tolérer, peu importe le motif invoqué, ce type de comportement. Nous espérons que la justice saura se montrer exemplaire par rapport à ce qui s’est passé et que le pas de vague ne viendra pas endormir ce type d’incident qui ne doit pas devenir une norme. Et c’est le problème actuellement, c’est que cette violence se banalise. Et c’est quelque chose que nous refusons au niveau de notre syndicat. Nous estimons que les personnels méritent de travailler dans un climat serein, sécurisé et sécurisant, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. 

BFMTV – journaliste

Vous n’êtes pas surpris, vous dites, parce que ce type de menace est fréquent, notamment en lien avec des parents qui demanderaient que leur fille, leur enfant n’ait pas d’homme comme enseignant. Ça arrive fréquemment? 

SNALC – Maxime Reppert

Ça arrive ! Vous savez, là, on est dans le cadre d’une école maternelle. Vous avez des collègues, parfois, qui sont interpellés par rapport à leur enseignement, que ce soit en SVT, que ce soit en histoire-géo. Il y a une forme d’autocensure inacceptable qui frappe les personnels de l’Éducation nationale. Et nous avons des parents qui sont de plus en plus dans l’injonction, qui sont des consommateurs, qui consomment l’école, comme les élèves d’ailleurs, à tel point qu’ils considèrent les enseignants comme des serviteurs. C’est quelque chose qui n’est pas concevable en 2025, et il faut réagir, il faut effectivement que notre ministère nous protège, que notre ministère, eh bien, justement, rappelle que nous ne sommes pas là pour élever les enfants des autres, et que nous ne sommes pas les serviteurs des parents. Voilà, c’est le bon sens, mais malheureusement, aujourd’hui, il faut le rappeler, il faut le marteler. 

«Nous avons des parents qui sont de plus en plus dans l'injonction, qui sont des consommateurs, qui consomment l'école, comme les élèves d'ailleurs, à tel point qu'ils considèrent les enseignants comme des serviteurs.»
Maxime Reppert
Vice-président du SNALC