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BFM TV – Niveau scolaire : l’empreinte du covid

« ...ça explique surtout que rien ne peut remplacer un enseignant en présentiel ! Ça montre vraiment l'importance et le rôle du professeur,... »
Maxime Reppert
Secrétaire national aux conditions de travail du SNALC

Le COVID est-il le seul responsable de la baisse du niveau ?

Maxime REPPERT, Secrétaire national aux conditions de travail du SNALC,  répond aux questions sur BFMTV le 26 novembre 2022

Journaliste BFMTV

L’invité du Live BFM, Maxime Repert. Bonjour, vous êtes secrétaire national aux conditions de travail et pour le syndicat national des écoles, des collèges et lycées. On avait besoin de votre réaction, de votre lumière sur ces évaluations de primaire, c’est vraiment le COVID qui fait qu’il y ait de telles lacunes en lecture et en écriture ?

Maxime Reppert

Non, le COVID peut expliquer certaines choses. D’ailleurs, au passage, à mes yeux, ça explique surtout que rien ne peut remplacer un enseignant en présentiel ! Ça montre vraiment l’importance et le rôle du professeur, c’est une première chose, mais il n’y a pas que ça. Il faut bien garder à l’esprit qu’il y a une baisse du nombre d’heures allouées en français depuis plusieurs années, à la fois dans le primaire, puisqu’on demande de plus en plus de choses aux professeurs des écoles, mais aussi au collège, notamment depuis la réforme du collège qui a vu le nombre horaire en français baisser. Il y a cette explication là, il y a également d’autres facteurs qui vont venir alourdir la situation présente, il y a des classes qui sont de plus en plus surchargées et il est évident qu’enseigner à 30 ou 35 élèves, ce n’est pas la même chose qu’à 20 élèves. Il y a aussi cette difficulté évoquée en début de rentrée à recruter des enseignants avec la question de l’attractivité du métier. Donc quand on combine ces différents éléments, on arrive à ce constat là, qui, pour le SNALC, n’est pas une surprise. C’est très facile de tout mettre sur le dos de la crise sanitaire. À nos yeux cette crise n’explique pas tout. 

Journaliste BFMTV

Et ce qu’on est à un niveau jamais atteint par le passé ?

Maxime Reppert

Je pense qu’on est toujours dans une phase descendante par rapport au niveau en français, également en mathématiques. Il y a aussi ce problème, d’ordre et de contre ordre, on le voit au niveau des réformes, on l’a vu au niveau des mathématiques par rapport au lycée notamment. Donc, nous sommes très inquiets par rapport à cette situation. 

« ...quand on combine ces différents éléments, on arrive à ce constat là, qui, pour le SNALC, n'est pas une surprise. C'est très facile de tout mettre sur le dos de la crise sanitaire. À nos yeux cette crise n'explique pas tout.... »
Maxime Reppert
Secrétaire national aux conditions de travail du SNALC