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Agent de catégorie A : bon À tout faire ?

© istockphoto_YinYang-498317915

L’élément de langage suivant est récurrent dans nos administrations : « Puisque vous êtes cadre de catégorie A, vous êtes capable de vous adapter et de réaliser cette tâche ».

Seriez-vous donc omniscient et omnipotent ? Le SNALC s’oppose à cette rhétorique et vous propose de réfléchir un peu à cette affirmation.

Cette formule bien pratique relève avant tout du sophisme, comme le fameux « un cheval bon marché est rare, ce qui est rare est cher, donc un cheval bon marché est cher» (Aristote). Ne rentrez donc pas dans cette argumentation fallacieuse si l’on vous dit qu’en tant que cadre de catégorie A, vous pouvez réaliser une tâche habituellement dévolue à un agent de catégorie B ou C. En effet, dans une entreprise, demanderait-on à un ingénieur structure (même niveau qu’une catégorie A) de réaliser un mur en brique, tâche habituellement dévolue à un maçon (même niveau qu’une catégorie C)? Bien sûr que non. Mais voilà, pour faire des économies et compenser le manque de personnel, il est bien plus simple de culpabiliser les personnels en leur demandant de réaliser des tâches sans rapport avec leur fonction que d’admettre les carences du système. Le SNALC déplore cette technique managériale, qui génère de nombreux risques psycho-sociaux.

L’une des sources de ces risques réside dans la charge de travail créée par la multiplication des missions et des responsabilités. Cette situation engendre un stress chronique et de l’épuisement professionnel (burn-out).

Une autre source correspond aux exigences émotionnelles liées à notre profession. Dernièrement, nous avons sollicité l’administration pour un personnel en difficulté face à la souffrance d’un enfant : il nous a été rétorqué qu’un personnel de catégorie A saurait prendre la bonne distance. Que répondre, si ce n’est que les professionnels de santé eux-mêmes sont sujets à des burn-out liés à la gestion de la souffrance de leurs patients ?

Plutôt que des sophismes, le SNALC demande des moyens et le respect inconditionnel des statuts et des compétences, ô combien nombreuses, des personnels.


Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1486