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AESH : cas concrets – avril 2024

Tous les mois nous partageons les réponses à des questions concrètes d’AESH, reçues par les délégués SNALC.

Ce mois-ci, les thèmes abordés sont :

  • les absences pour concours ;
  • les chèques vacances ;
  • les bulletins de salaire sur ENSAP ;
  • la retraite progressive.

 

Question de l’AESH :

« J’espère passer prochainement les épreuves orales du concours de recrutement de professeur des écoles dans une académie éloignée de mon domicile. Puis-je m’absenter pour « faire la route » ? Ai-je droit à des jours de révision pour préparer les oraux ? »

 

Réponse du SNALC :

Pour votre absence le jour des épreuves, vous devez demander une autorisation d’absence. Faites-le au plus tôt. Généralement, ces jours sont accordés avec rémunération.           

Par ailleurs, vous pouvez demander deux jours ouvrables d’absence par an au moment des épreuves. Dans ce cas, l’absence doit normalement précéder immédiatement la première épreuve du concours. Toutefois, à votre demande, elle peut se situer avant une autre épreuve ou être fractionnée : partie pour les épreuves écrites, partie pour les épreuves orales (la durée totale de l’absence ne peut pas dépasser deux jours). Cette autorisation est facultative, mais rarement refusée. A noter que pour le ministère de l’Education nationale, les samedis sont des jours ouvrables.

Si besoin, vous pouvez envisager également d’utiliser vos heures de fractionnement qui sont rémunérées.

Enfin, vous pouvez bénéficier de cinq jours par an maximum de décharges de service pour suivre des actions de préparation au concours. Il peut s’agir de formations en présentiel, par correspondance ou par voie électronique.

Il s’agit d’une autorisation de droit mais elle peut être différée dans l’intérêt du fonctionnement du service ; un tel report ne peut cependant pas être opposé à une demande présentée pour la troisième fois.

Si vous préparez votre concours par le biais d’un organisme agréé, vous pouvez donc demander à bénéficier de ces journées. En revanche, vous ne pouvez pas les utiliser pour des révisions « classiques ».

À noter que comme le concours se déroule en dehors de vos résidences administrative et familiale, vous pouvez prétendre à la prise en charge de vos frais de transport entre l’une de ces résidences et le lieu où se déroulent les épreuves. Si vous étiez admissible vous pourriez alors bénéficier à titre dérogatoire d’une seconde prise en charge des frais de transport, aller et retour, pour les oraux. Attention, les frais de repas et de nuitées ne sont pas concernés.

 

Question de l’AESH :

 « Une enseignante m’a parlé des « chèques vacances ». Puis-je en bénéficier ? Comment cela fonctionne-t-il ?»

 

Réponse du SNALC :

Les AESH ont bien accès aux chèques vacances.

Il s’agit d’un système d’épargne qui est abondé à terme par l’employeur. Le taux de bonification dépend de votre revenu fiscal de référence et du nombre de parts fiscales.

C’est vous qui choisirez la durée et le montant de l’épargne qui sera retirée mensuellement de votre salaire. L’épargne dure de 4 à 12 mois et elle vous est reversée sous la forme de chèques vacances (format papier ou électronique), augmentée du pourcentage défini par le ministère.

La demande se fait en ligne à cette adresse :

 https://www.fonctionpublique-chequesvacances.fr/agents/Views/Accueil.aspx

 

Question de l’AESH :

 « Depuis que je suis passée en CDI, je ne reçois plus mes bulletins de paie. Ma gestionnaire me renvoie vers l’ENSAP mais je n’ai pas d’imprimante. Puis-je exiger de recevoir mes bulletins à mon domicile ? »

 

Réponse du SNALC :

Effectivement, les AESH en CDI reçoivent leurs bulletins de salaire sur le site de l’ENSAP à cette adresse : https://ensap.gouv.fr/web/accueilnonconnecte

Cette disposition a été établie par arrêté en 2019. Vos bulletins de salaire seront conservés sur le serveur jusqu’à vos 75 ans.

La situation n’est pas simple mais l’édition sous format papier ne peut être exigée que sous deux conditions :

  • vous ne pouvez pas accéder à l’ENSAP sur votre lieu de travail ;
  • vous êtes placée en congé de maladie ordinaire, de grave maladie, pour accident du travail ou pour maladie professionnelle.

Bien sûr, si le chef d’établissement ou le directeur de votre école vous refusait l’impression de vos bulletins de salaire sur place, nous vous invitons à revenir vers nous.

 

Question de l’AESH :

« J’ai entendu parler du nouveau dispositif de retraite progressive. Est-ce que je peux y prétendre en tant qu’AESH ? Si oui, comment la demander ? »

 

Réponse du SNALC :

La retraite progressive existe bien pour les AESH. Elle existait déjà d’ailleurs pour ces personnels avant la réforme qui a ouvert cette possibilité aux fonctionnaires.

Pour pouvoir en bénéficier, plusieurs conditions sont requises :

  • être à deux ans (ou moins) de l’âge minimum de départ à la retraite ;
  • travailler entre 40 % et 80 % de la durée de travail à temps complet ;
  • justifier d’une durée d’assurance et de périodes reconnues équivalentes fixée à 150 trimestres, tous régimes de retraite obligatoire confondus.

Pour la demander, vous devez faire remplir l’attestation employeur à l’administration, si cette dernière accepte votre demande. Vous pourrez alors l’envoyer, accompagnée de votre demande de retraite progressive via le portail de l’Assurance retraite en cliquant sur votre nom, puis sur “Messagerie” et enfin sur “Transmettre mon formulaire”.

Vous devrez vous rapprocher également en parallèle de l’Ircantec qui est la retraite complémentaire pour les contractuels de la fonction publique.