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L’école de la confiance au quotidien

© frimufilms-freepik.com

Il fut en son temps le slogan d’un ministre de l’Éducation, un souvenir flou. Un ministre qui a depuis été maintes fois remplacé, chargé de cette « éducation » qui ne « servira pas à redresser le pays ».  
Il fut construit autour d’un seul mot, « confiance », dans un style épuré, aussi dénué d’artifices que notre quotidien est dénué de moyens humains et matériels. Inventé au détour d’un bureau, peut-être entre deux portes, sans guère plus de sens ou de profondeur qu’un souci de simplifier.
 
Insipide. 
 
Était-ce censé renvoyer une image d’honnêteté et de transparence ?  Qui s’en souvient ?
Mais aussi…  qui peut oublier ?  Quand notre quotidien nous rappelle chaque semaine, chaque mois, les promesses d’un système qui font de ce slogan une parfaite antiphrase.
Il ne s’agit pas d’humains, il n’y a pas de grand méchant dans un système qui démissionne de lui-même, juste le sentiment d’un immense gâchis.
 
Chers collègues, serez-vous un jour vieux ou fatigués ? 
Ferez-vous un jour une erreur dont il faudra vous justifier ?  Qui n’en fait jamais ?
Serez-vous un jour ciblé par un élève ou une classe qui vous mènera la vie difficile au point que vous vous en sentirez démunis ?

Aurez-vous un jour bassement et égoïstement besoin d’argent ?   Peut-être car on aura omis de vous payer et que le bonheur indicible conféré par votre vocation ne suffira pas à votre famille ?
Ou bien comble des combles pour un enseignant, faillirez-vous à votre mission sacrée d’éduquer la jeunesse en ayant le mauvais goût de tomber malade ? 
 
Chers collègues, si un seul de ces évènements vous arrive un jour (et sans me prévaloir d’un certain don de prescience vous aurez du mal à éviter d’être un jour vieux et fatigués) alors vous devrez vous informer sur vos droits.
 
Comment ? Seul. Seul ou avec le SNALC. 
 
Vous avez besoin d’une retraite progressive ?  Il n’existe aucun service dédié pour vous renseigner, et ce n’est pas la mission de votre directeur. Quand bien même ce serait à l’avantage de tous, personne ne vous appellera.
 
Vous avez besoin d’un conseil juridique ? De même.
 
Un congé longue maladie ? Non le Grand Monsieur en rouge n’est pas le père Noël, c’est Gérard, il est intermittent et sera payé un demi-smic avec lequel il s’achètera une boite de Flageolet pour le réveillon alors laissez le tranquille et demandez plutôt au SNALC, il vous répondra plus vite que google (et que Gérard, même si Gérard à l’air fort sympathique).  Inutile de préciser que même si vous restez en CMO des mois durant, personne ne prendra de nouvelles de vous ou ne vous proposera un CLM – ce n’est simplement pas prévu. 
 
Une avance sur salaire pour oubli de paiement ? Ah ça, ça arrive souvent alors il y a des services très efficaces. Mais on risque d’oublier de vous en parler ou de vous donner les coordonnées, pas par négligence, le système est fait ainsi, vous n’êtes pas la priorité.
 
Une déclaration d’accident du travail ? On pensera parfois que vous affabulez avant que vous trouviez le bon interlocuteur.
 
Encore un fois, il n’est pas question d’humain, parfois des gens font l’effort d’en faire plus que ce que prévoit leur fiche de poste, mais parfois ils ne peuvent pas et se limitent à leur travail.
 
Si vous n’envoyez pas le dossier administratif au bon service administratif il se perdra parfois.
Si suite à un problème ponctuel votre directeur vous convoque, ou que vous rencontrez l’IPR, les textes prévoient qu’ils contrôlent votre aptitude au travail et ce ne sera pas un moment idéal pour exprimer librement vos émotions ou opinions.
Pour de l’empathie il faut du temps et de l’énergie, il n’y avait pas le budget.
Sinon prenez une Bière avec Gérard.
 
La vie continue, la lassitude, les jours qui défilent quand plus de la moitié d’entre nous espèrent quitter un jour ce métier. 
Mais le SNALC ne baisse pas les bras, le SNALC est présent chaque jour, chaque fois et le restera tant qu’une seule école tient encore debout.
 
Dans cette société qui a cessé, depuis des années, de nous comparer aux métiers de cadre pour des comparaisons plus crédibles, où des entretiens d’embauche sont parfois plus courts pour enseigner que pour remplir les rayons chez Auchan, nous ne baissons pas les bras et nous réclamons, encore et toujours :
 
Une vraie revalorisation : 1000 euros par mois pour tous les enseignants.
Une véritable RH :  la fin d’une logique de « Harcèlement » hiérarchique.
Un temps plein 24h pour les AESH.
La liberté pédagogique.