Quel qu’en soit le motif, vous êtes nombreux à souhaiter changer d’académie, de département ou de structure au sein de votre académie.
Or, pour les personnels contractuels administratifs, ingénieurs, techniques, sociaux et de santé (comme pour les autres contractuels : AESH, AED, enseignants…), contrairement aux titulaires, il n’existe pas de système de mutation inter ou intra-académique, pas de plateforme pour saisir des vœux, pas de barème, pas de bonifications (familiales, situation médicale, handicap…), ni de calendrier pour accomplir les démarches…
Si quelques académies ont commencé à institutionnaliser la mobilité de certains contractuels, dans la majorité des cas, vous devez postuler auprès d’un autre rectorat ou d’une autre DSDEN. Cela implique très souvent une nouvelle procédure de recrutement : lettre de candidature, CV, convocation à un entretien d’embauche, y compris lorsque vous êtes en CDI ; tout cela sans connaître les critères d’appréciation de votre éventuel futur employeur, ni la probabilité d’obtenir satisfaction.
Depuis janvier 2020, dans le respect du principe d’égal accès aux emplois publics et conformément aux articles 3-2 à 3-10 du décret 86-83 du 17 janvier 1986, le recrutement sur des emplois permanents de la fonction publique doit être rendu public. Cette obligation se traduit par la publication d’une fiche de poste de l’emploi à pourvoir sur le site académique ou sur France Travail et la sélection doit reposer sur des critères objectivables.
Mais même largement diffusées, les informations à destination des candidats ne suffisent pas à rendre transparents le traitement et la gestion des personnels concernés par l’administration. Par ailleurs, cette dernière peut constituer des viviers de contractuels pour assurer la continuité du service public en cours d’année.
Face à cette opacité, rapprochez-vous du SNALC dès que vous envisagez une mobilité. Vous serez accompagné pour mettre toutes les chances de votre côté et surtout éviter l’irréparable : démissionner de votre emploi actuel sans promesse d’embauche ailleurs.