Groupe de travail ministériel
en présence des organisations syndicales représentatives
11 avril 2025
Compte rendu du SNALC
LE THÈME
La DGESCO, la DGSIP, la DGRH et l’IGESR présentent le cadrage de la future licence préparant au professorat des écoles.
L’ESSENTIEL
La mise en place de cette licence sera laissée à l’initiative des universités. Elles pourront ouvrir cette licence en 2026, ou pas. Il n’est pas prévu que cette licence soit le seul chemin vers le professorat des écoles. Des co-accréditations sont d’ailleurs possibles.
Le nombre de places en L1 sera limité à 5 000 sur le territoire sachant qu’il y a 8 000 places au concours. Le calibrage sera limité par académie. Un candidat ayant sa licence dans une région pourra utiliser le fast-track ailleurs. Le fast-track est possible si on a validé L1 et L2, et si on est inscrit en L3. Les PPPE restent ouverts en 2025 et fermeront en 2026. Ceux qui passeraient de L1 PPPE à une L2 PE pourront bénéficier du fast-track.
Toutes les disciplines sont enseignées dans le bloc 1 et il ne s’agit pas de rester sur ce qui est à enseigner dans le premier degré. La formation s’appuiera sur des savoirs savants.
Les autres blocs ont à voir avec d’autres « compétences métier ».
Dans l’esprit du Ministère, il est possible de faire le Master sans obtenir le concours, si l’université propose des parcours pour les non lauréats.
LE SNALC A INSISTÉ SUR
- Le SNALC n’est pas favorable à la mise en place de cette licence. Les PPPE adossés à une licence disciplinaire nous convenaient mieux.
- Les volumes horaires disciplinaires ne nous conviennent pas. 108h dans beaucoup de domaines, sur 3 ans, c’est peu (et le nombre est-il un moyen d’habituer les futurs PE ?).
- Le SNALC ne veut pas d’analyse de la pratique mais plutôt des retours d’expérience, et veut que le focus soit mis, dans les compétences métier, sur le fait de transmettre et de permettre aux élèves de développer leurs connaissances et leur culture.
L’AVIS DU SNALC
On a un GT qui s’intitule « présentation du cadrage », les universités doivent joindre un pré-dossier d’accréditation en juin, puis un dossier en septembre (certes sans maquette).
Cela montre que la marge de manœuvre est plutôt ténue. Pourtant, beaucoup de choses ne vont pas. Le SNALC enverra ses propositions de modifications au Ministère.