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1905-2025 : le SNALC a 120 ans

Dossier du mois de la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1500 du 11 avril 2025.

Par Marie-Hélène PIQUEMAL, vice-présidente du SNALC. Avec les contributions de Maxime REPPERT, vice-président du SNALC ; Laurent MARCONCINI, trésorier national du SNALC ; Danielle ARNAUD, secrétaire nationale du SNALC chargée des personnels contractuels, Laurent BONNIN, secrétaire national du SNALC chargé de l’EPS, Élise BOZEC-BARET, secrétaire nationale du SNALC chargée des conditions de travail et du climat scolaire, Valérie LEJEUNE-LAMBERT, secrétaire nationale du SNALC chargée de l’enseignement professionnel, Philippe TRÉPAGNE, secrétaire national du SNALC chargé de la gestion des personnels, Sébastien VIEILLE, secrétaire national du SNALC chargé de la pédagogie ; Solange DE JÉSUS, Anne MUGNIER, membres du Bureau national du SNALC ; Emmanuel CAQUET, responsable national secteur SNALC Prépa, Cécile DIENER-FROELICHER, responsable nationale secteur SNALC Lettres classiques, Nicolas GLIÈRE, responsable national secteur SNALC Enseignement privé; Estelle MEUNIER, secrétaire académique du SNALC de Créteil ; et l’ensemble des ADHÉRENTS DU SNALC que nous remercions de leur témoignages, de leur confiance et de leur fidélité depuis tant d’années.

Au menu dans ce dossier...

1905-2025 : LE SNALC A 120 ANS

Le SNALC célèbre ses 120 ans. Un siècle et deux décennies de persévérance, de détermination et de fidélité au service des personnels de l’École de la République. Avec cet anniversaire, nous fêtons aussi celui de notre revue dans sa version actuelle, le 1 500e numéro de la Quinzaine Universitaire.

Dès le n°1 d’octobre 1905 du Bulletin officiel de la Fédération nationale des professeurs de lycée, devenue le SNALC en 1949, et tout au long des pages de son histoire, le SNALC a surmonté de nombreux défis avec une résilience qui force le respect. Comme le montrent les exemples qui suivent, il se distingue par sa capacité à traverser les époques sans jamais dévier de sa mission : lutter avec ferveur pour défendre l’École républicaine, ses valeurs et missions fondamentales – dont la transmission des connaissances, dans le respect de l’autorité – et, bien entendu, les intérêts des personnels qui la servent.

Cette loyauté et cet engagement sont également incarnés par nos adhérents fidèles, qui célèbrent cet anniversaire par leurs témoignages. Ils attestent du dévouement du SNALC, de la pertinence de ses combats pour leurs salaires, leurs conditions de travail, leurs disciplines et la reconnaissance de leur mérite. En outre, ils apprécient le rôle constructif du SNALC, qui offre des solutions ambitieuses pour améliorer le système éducatif.

Dans un monde en tension, où les partis s’opposent et les influences s’entrechoquent, le SNALC se distingue par une indépendance politique et financière, unique parmi les syndicats représentatifs, qui offre à ses adhérents la liberté et la pluralité des opinions. Chez nous, point de discours partisan ; le SNALC n’a de comptes à rendre qu’à ceux qu’il représente.

Depuis 120 ans, le SNALC a prouvé que la neutralité politique et l’ouverture d’esprit sont des valeurs essentielles pour un syndicat. D’Albert Fedel en 1905 à Jean-Rémi Girard aujourd’hui, nombreuses sont les figures qui ont façonné le SNALC, lui ont permis de résister et d’être aujourd’hui ce qu’il est, celui que vous avez choisi, celui à qui vous donnerez votre voix, nous l’espérons, aux élections professionnelles de décembre 2026.

Avec un nombre croissant d’adhérents à ses côtés, le SNALC, chaque jour plus fort, sera constant dans sa mission : porter haut et fort la voix de ceux qui s’engagent pour l’avenir de nos générations futures. Ensemble, nous lui souhaitons un joyeux anniversaire !

QUINZAINE UNIVERSITAIRE : 1 500 NUMÉROS D’HISTOIRE SYNDICALE

Couvertures de Quinzaines universitaires de 1905 à 2025

En 1905, la Quinzaine Universitaire ne portait pas encore ce nom. Ni le SNALC, d’ailleurs, qui était à cette époque, la Fédération Nationale des Professeurs de Lycée et du Personnel de l’Enseignement secondaire Féminin. La Fédération éditait alors un Bulletin officiel, dont le n°1 parut le 1er octobre 1905.

Se plonger aujourd’hui dans la lecture de ces pages précieuses pour l’histoire de notre organisation nous montre à quel point les combats du SNALC étaient avant-gardistes ! Que penser par exemple du combat pour l’égalité femmes – hommes (voir plus bas) ou de cette réflexion d’Albert Fédel, fondateur de la Fédération, à propos des politiques de réforme de l’enseignement :

On sait assez que plusieurs des réformes entreprises depuis quelques années dans l’enseignement secondaire n’ont pas eu d’autre cause que des raisons pécuniaires, et une préoccupation excessive d’économies à réaliser, au détriment de la légalité, de la valeur de l’enseignement et des intérêts les plus légitimes du corps enseignant.

Albert FEDEL, 1906

« CE QU’EST LE SNALC »

Extrait de la QU n°521 du 1er octobre 1957, p.3

Le premier président de la Fédération fut Albert Fédel – naguère déplacé du lycée de Bordeaux, en raison de l’action qu’il y avait menée, par le directeur de l’enseignement secondaire Rabier. Il remplit ces fonctions pendant quinze ans. Son successeur, Fouquet, nommé par. le Congrès d’avril 1920, étant décédé accidentellement l’été suivant, Victor Copé fut, à la rentrée, appelé à la présidence, qu’il conservera jusqu’à sa mort, en 1937.

On sait assez que plusieurs des réformes entreprises depuis quelques années dans l’enseignement secondaire n’ont pas eu d’autre cause que des raisons pécuniaires, et une préoccupation excessive d’économies à réaliser, au détriment de la légalité, de la valeur de l’enseignement et des intérêts les plus légitimes du corps enseignant.

Albert FEDEL, 1906

ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES : LE SNALC À L’AVANT-GARDE DÈS 1905

La publication récente, par le ministère, du Plan national d’action pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (2025-2027), nous fournit l’occasion d’un petit rappel historique.    

Fondée en 1905, la Fédération Nationale des Professeurs de Lycée et du Personnel de l’Enseignement secondaire Féminin, est l’ancêtre du SNALC. À l’époque, les lycées n’étaient pas mixtes et le personnel féminin cantonné à l’instruction des jeunes filles. Mal payé, mal considéré, le corps enseignant féminin méritait d’être défendu et notre toute jeune Fédération s’est emparée de la question avec conviction.

On retrouve dans nos archives, dès 1905, la formulation de vœux pour que le corps enseignant féminin perçoive les mêmes traitements et profite du même système d’avancement que son homologue masculin.  

Le mouvement féministe pour l’égalité femmes / hommes était en marche et nous le soutenions.  

Bulletin SNALC Décembre 1905 - page 15

Le congrès émet le vœu :

Bulletin SNALC février 1920 p.729

DE SOLIDES CONVICTIONS ET DE BELLES VICTOIRES

RECENTRER LE MÉTIER

Le SNALC est attaché à la formation des citoyens. Cependant, pour nous, le cœur du métier reste l’enseignement des connaissances. Nous avons employé « cependant » alors qu’il ne devrait y avoir ici aucun paradoxe. En effet, si le SNALC est si focalisé sur la connaissance, c’est parce que celle-ci ouvre les élèves, leur permet de découvrir des horizons voire de réfléchir sur eux-mêmes, au regard de l’Histoire, de la littérature, de la découverte d’autres cultures. Pour le SNALC, la culture, la connaissance sont les meilleures des éducations. C’est en ce sens que nous défendons des programmes qui font la part belle au savoir. 

LES SAVOIRS L’EMPORTENT SUR LES COMPÉTENCES

Le SNALC ne vous dira pas qu’il approuve tous les contenus des pro­grammes, loin s’en faut. En revanche, une évolution nous satisfait et nous avons l’outrecuidance de croire que, à force d’insister, nous n’y sommes pas totalement étrangers. La philo­sophie des précédents programmes privilégiait une approche par com­pétences et les savoirs y étaient relégués au second plan. Dans les derniers programmes – qui restent imparfaits – les compétences n’ont pas disparu, mais les connaissances ont fait un vrai retour.

LIBERTÉ PÉDAGOGIQUE : NOTRE PREMIER CHEVAL DE BATAILLE

La liberté pédagogique est chevil­lée au corps du SNALC. Ainsi, notre syndicat avait largement contribué aux débats sur les articles L. 912- 1-1 du Code de l’éducation. Devant tout projet de texte réglementaire ou tout projet de programme, la pre­mière préoccupation du SNALC est de préserver la liberté pédagogique des professeurs. Nous nous effor­çons toujours de faire retirer des pré­ambules toutes les contraintes sur le « comment enseigner », même si, pour cela, nous nous heurtons à d’autres syndicats.

LUTTER CONTRE LES HEURES FANTÔMES

L’orientation, les éducations à… la créativité de notre ministère ne connaît guère de limites. Les inten­tions sont parfois louables et le SNALC approuve notamment l’ob­jectif de former des citoyens éclairés par le biais de l’Éducation aux Médias et à l’Information. Mais comment mettre en place tous ces dispositifs sans aucun moyen supplémentaire ni aucune heure dédiée dans l’em­ploi du temps ? Le SNALC dénonce les effets d’annonce qui conduisent toujours à rogner sur l’essentiel : le temps d’enseignement.

PROGRAMMES ANNUALISÉS : UNE VICTOIRE SUR LE TEMPS

Depuis des années, le SNALC se bat pour des programmes annualisés, parce que les programmes par cycle ne permettent pas un bon suivi de ce que doivent savoir les élèves et tendent à repousser certains contenus à la fin du cycle. Et, après maintes discussions, nous avons été entendus par le Ministère, au grand dam de certains… Les programmes ont tout d’abord été assortis de repères de progressivité annuels pour être annualisés aujourd’hui. 

ÉQUIPER LES PROFESSEURS

Le SNALC ne se contente pas de subir les réformes et de défendre le point de vue des professeurs face aux idées du Ministère. Nous nous efforçons de les outiller et d’alimenter leur réflexion sur leur métier et sur l’institution. C’est pour cela que nous publions des ouvrages comme Tout ce que vous n’apprendrez (peut-être) pas à l’INSPE. C’est pour cela qu’à chaque réforme néfaste, nous proposons des moyens d’actions qui s’appuient sur les textes comme dans notre publication Le Cheval de Troie en 2015 et, plus récemment, dans Pour que les groupes aient la classe. 

LANGUES VIVANTES : ENFIN DE LA LANGUE !

Le SNALC avait critiqué les programmes de lycée en 2018 car ils n’avaient aucun contenu ni lexical, ni grammatical, ni phonologique. Quant aux programmes de collège, la linguistique y avait une place plus que limitée. Des inspecteurs avaient donc beau jeu de « massacrer » tous ceux qui osaient enseigner la grammaire un jour d’inspection. Nous réclamions de longue date qu’il y ait de la langue dans les programmes de langue vivante. Aujourd’hui, c’est chose faite. DE

CPGE : UN DÉFI PERMANENT

Les CPGE sont continuellement critiquées malgré leur efficacité avérée. Cette véritable trahison, nous y avons fait face vaillamment, en empêchant des fermetures de classe ou en luttant contre des mesures iniques à l’encontre des enseignants de ces filières. Le SNALC a inlassablement milité pour la consolidation du statut et des carrières des professeurs de chaire supérieure. Mais à n’en pas douter, nous ne pouvons aspirer au repos tant la mauvaise foi et souvent la caricature nous menacent, y compris de l’intérieur : certains en sont déjà à une casse préparatoire. L’actualité budgétaire et les choix politiques voire idéologiques, en réalité économiques à court terme, nous contraindront encore au combat. Le SNALC sera là. 

EPS : POUR L’ÉDUCATION DU PHYSIQUE ET 18 H DE SERVICE

Le SNALC a la spécificité de lutter contre la forte dérive méthodologique et intellectualiste de l’EPS, qui a entraîné l’abandon progressif depuis 40 ans de l’éducation du physique, le recul des apprentissages moteurs et donc une perte de sens et d’utilité de la discipline, à l’heure où les ressources physiologiques de la jeunesse s’atrophient. Par ailleurs, pour les enseignants d’EPS, le SNALC revendique des temps de service de 18 h pour les P. EPS et 15 h pour les agrégés d’EPS, avec une refonte du service du sport scolaire et un aménagement des fins de carrière. 

LE NIVEAU : COMBAT DU SNALC DANS LE PRIVÉ AUSSI

Injonctions, notes effacées, pressions… : inspecteurs, formateurs, chefs d’établissement et parents se liguent trop souvent pour exiger de bonnes notes. Le SNALC est bien seul à défendre toujours la liberté pédagogique et l’exigence pour tous. 

LETTRES CLASSIQUES : SURSUM CORDA !

Le SNALC est le premier syndicat à se battre contre les compléments de service en lettres modernes sur les VS pour les heures de français et milite activement pour améliorer les possibilités de mutation. Le SNALC est le premier défenseur des langues anciennes : il se bat pour la sanctuarisation de l’option en collège avec des horaires plancher.

POUR LA PRISE EN COMPTE DES SPÉCIFICITÉS DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL

Le SNALC exige la prise en compte des spécificités de l’enseignement professionnel, notamment la surreprésentation d’élèves issus de milieux les moins favorisés (IPS moyen en LP 88,8 contre 118 en LGT), en situation de handicap (9,7 % des effectifs en LP contre 0,9 % en LGT), non lauréats du DNB et allophones. 

CONTRE LES RÉFORMES DE DUPES EN LYCÉE PROFESSIONNEL

Le SNALC s’est toujours opposé aux réformes du LP dont le but réel est la réduction des coûts de formation, et qui ont été accompagnées de dispositifs pédagogiques soi-disant miraculeux et d’une pléthore d’intervenants générant un surcroît de travail non rémunéré de concertation. Le SNALC n’a jamais été dupe des arguments fallacieux tels que « l’égale dignité » ou « la sécurisation des parcours ». Le SNALC réclame le retour à des épreuves d’examens ponctuelles et terminales ; la fin des dispositifs pédagogiques imposés et le respect de la liberté pédagogique. 

POUR UNE JUSTE RÉMUNÉRATION EN LYCÉE PROFESSIONNEL

Le SNALC réclame l’intégration de tous les LP dans la carte de l’enseignement prioritaire lors de sa révision pour la rentrée scolaire 2026, avec le versement de la prime REP ou REP+ de 1 734 € à 5 816 € ; la même pondération des heures du cycle terminal que celle accordée en voie générale et technologique ; le refus de la mixité des publics sans aucune contrepartie financière. 

LE SNALC EN PREMIÈRE LIGNE POUR DES SALAIRES DIGNES

Le SNALC est le premier et le seul syndicat à avoir placé les rémunérations au cœur de ses revendications. Le SNALC a largement démontré au Ministère la faiblesse des traitements dans le ministère de l’Éducation nationale, notamment au regard du niveau d’études exigé pour les enseignants, en s’appuyant notamment sur des comparaisons avec les rémunérations offertes dans les autres fonctions publiques d’État et dans les pays de l’OCDE. Chaque instance ministérielle à laquelle il participe en tant qu’organisation représentative est pour le SNALC l’occasion de rappeler que les rémunérations sont une des clés essentielles qui permettront d’endiguer la crise dans laquelle s’enfonce l’école en France. 

REPRISE D’ANCIENNETÉ POUR L’EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE

À la demande du Ministère pour améliorer l’attractivité du métier d’enseignant, pour les 2e et 3e carrières, le SNALC a proposé de retenir l’expérience professionnelle déjà acquise sous forme d’une reprise d’ancienneté. Cette proposition du SNALC, reprise par d’autres organisations ensuite, a conduit à l’engagement 3 du Grenelle de l’Éducation au sujet du classement lors de l’entrée dans le métier, et s’est traduite légalement par le décret n° 2023-729 du 7 août 2023. Nous n’avons pu obtenir la rétroactivité de cette mesure. Son coût financier aurait reporté indéfiniment ce dispositif qui bénéficie chaque année à des milliers de nouveaux collègues, anciens contractuels ou ayant eu une activité professionnelle antérieure à leur recrutement. 

RENDEZ-VOUS DE CARRIÈRE ET APPRÉCIATIONS

Le SNALC propose encore une refonte des rendez-vous de carrière et le réexamen possible d’avis émis pour des changements de grade. 

ATTRIBUTION DES POINTS ET AVIS POUR LES PROMOTIONS

Enfin, c’est le SNALC qui a été décisif pour maintenir l’établissement des tableaux de promotion par le ministre, les recteurs et les DASEN, en s’appuyant sur les statuts des personnels des premier et second degrés, au lieu de les confier aux inspecteurs et chefs d’établissements sans aucun barème. Le système préservé est très imparfait, mais offre encore certaines garanties. Prouvant ainsi l’importance et l’actualité sans cesse renouvelée de ces statuts particuliers à chacun des corps. 

LE SNALC, SEUL DÉFENSEUR DU STATUT DES PROFESSEURS AGRÉGÉS

Refusant le corps unique, le SNALC est le premier et le seul syndicat à défendre les concours de l’agrégation et le statut des professeurs agrégés. Ainsi, il est parvenu, lors de l’instauration de la prime « Grenelle », à obtenir une indemnité égale à celle des autres corps enseignants, quand le Ministère proposait qu’elle soit moindre. Contre les autres syndicats, le SNALC défend la bonification réservée aux agrégés qui demandent à enseigner au lycée dans le cadre des mouvements intra-académiques. Le SNALC a voté contre la décentralisation de la gestion des professeurs agrégés mise en place en 2025 et demande que les rémunérations des professeurs agrégés soient de nouveau alignées sur celle des cadres A+ des autres fonctions publiques. 

EXTENSION DE LA PRIME D’ATTRACTIVITÉ

Le SNALC a participé à l’extension de la prime d’attractivité jusqu’au 9e échelon de la classe normale et même jusqu’aux agrégés exclus du projet de départ comme d’habitude. 

CLASSE EXCEPTIONNELLE : FIN DES VIVIERS POUR MAINTENIR DES PROMOTIONS

Le SNALC s’oppose depuis le début au protocole PPCR signé par une partie des organisations syndicales. Les idées du SNALC ont été en partie reprises avec la fin des viviers pour la classe exceptionnelle, seul moyen de maintenir des promotions. L’objectif du SNALC est d’ouvrir ce dernier grade – auquel il ne s’est pas opposé contrairement à d’autres qui réclament aujourd’hui son accès pour tous – afin d’en faire un vrai débouché de carrière se traduisant par une vraie fin de carrière mieux rémunérée. 

CONTRACTUELS ENSEIGNANTS, CPE ET PSY-EN : LES GRANDS OUBLIÉS

Pour le SNALC, il y a une urgence absolue à revoir le cadre de gestion de ces agents et à revaloriser sensiblement leur grille indiciaire. Le SNALC défend également un plan de titularisation pérenne avec des concours réservés dignes de ce nom prenant en compte les diplômes détenus, l’expérience et l’ancienneté acquises. 

CONTRACTUELS ENSEIGNANTS, CPE ET PSY-EN : LES GRANDS OUBLIÉS

Pour le SNALC, il y a une urgence absolue à revoir le cadre de gestion de ces agents et à revaloriser sensiblement leur grille indiciaire. Le SNALC défend également un plan de titularisation pérenne avec des concours réservés dignes de ce nom prenant en compte les diplômes détenus, l’expérience et l’ancienneté acquises. 

CONTRACTUELS IATPSS : UN CADRE DE GESTION TARDIF ET INACHEVÉ

Le Ministère va publier un premier cadre de gestion censé harmoniser les bonnes pratiques et permettre un plus grand respect des droits de ces personnels. Mais les mesures envisagées ne sont pas à la hauteur des objectifs recherchés. Le SNALC continuera de se battre pour que ce cadre définisse des grilles indiciaires nationales et, en fonction des métiers, pour éviter les disparités de rémunération entre académies. 

AESH : LA DÉPRÉCARISATION RESTE UN LEURRE

Si le gouvernement se félicite de ses mesures d’attractivité et de fidélisation des AESH avec l’accès au CDI après 3 ans de CDD et une « revalorisation » salariale, celles-ci sont bien indigentes pour déprécariser ces personnels. Pour le SNALC, la sortie de la précarité passe nécessairement par un statut de fonctionnaire de catégorie B. 

DE L’INCLUSION SCOLAIRE À L’ÉCOLE POUR TOUS

Les résultats de l’acte I de l’inclusion scolaire sont catastrophiques pour tous (enseignants, AESH, élèves…), notamment par défaut de structures, dispositifs et moyens mis en œuvre. Avec l’acte II, l’école inclusive devient « l’école pour tous » avec l’ambition de prendre en charge désormais tous les élèves à besoins éducatifs particuliers, et pas uniquement les élèves en situation de handicap. Or, sans moyens financiers, matériels et humains à la hauteur de l’ambition, à nouveau les résultats ne seront pas au rendez-vous. Le SNALC a toujours alerté sur les lacunes, dysfonctionnements et souffrances d’une inclusion scolaire au rabais et il continuera à le faire car contrairement à nos politiques, le SNALC n’est jamais déconnecté de la réalité du terrain ! 

AED : CONDAMNÉS AU SMIC… ?

Le SNALC a été le seul syndicat à se battre pour la CDIsation des AED et c’est désormais acquis ! Cependant, le SNALC déplore le parcours du combattant de trop d’AED pour décrocher le sésame… Quant à la rémunération, entre le SMIC pour les AED en CDD et 2,5 % de plus par mois pour ceux en CDI, sans aucune perspective d’augmentation ni de parcours professionnel, pour le SNALC, c’est inacceptable. C’est pourquoi le SNALC défend un statut de la Fonction publique pour les AED. 

LAÏCITÉ : L’ENGAGEMENT INDÉFECTIBLE DU SNALC

L’année de naissance du SNALC (1905) coïncide avec la loi instaurant la laïcité dont il a toujours été le fervent défenseur. Car le SNALC porte en lui avec vaillance la conception de l’École dans son essence républicaine, telle qu’elle est issue de ses idéaux fondateurs. Seul syndicat d’enseignants à avoir voté en Conseil Supérieur de l’Éducation pour la loi du 15 mars 2004, le SNALC se bat de toutes ses forces pour préserver les finalités propres de l’École et en promouvoir les exigences. 

Sur le terrain, il apporte soutien, accompagnement et protection aux collègues mis à mal par les atteintes à la laïcité, phénomène d’ampleur devenu courant. Par ses audiences spécifiquement consacrées à la question auprès des recteurs, le SNALC veille. Par ses congrès sur la laïcité, alliant théorie et pratique, ainsi que ses publications régulières sur le sujet, le SNALC œuvre sans relâche pour apporter des solutions concrètes à la hauteur des enjeux de l’école laïque. Signe de l’importance majeure qu’il accorde à la laïcité, le SNALC est à ce jour le seul syndicat à posséder un secteur entièrement dédié aux principes et valeurs de la République. 

LE SNALC À VOS CÔTÉS CONTRE LA VIOLENCE SCOLAIRE

Dans les diverses instances, en congrès comme dans les médias, le SNALC alerte sur la banalisation inadmissible et insupportable de la violence en milieu scolaire. Parents comme élèves se montrent de plus en plus agressifs, consommateurs, trop souvent confortés dans un sentiment d’impunité. Depuis bientôt 20 ans, le SNALC propose à ses adhérents, via la GMF, une protection juridique pénale dans le cadre de l’exercice professionnel. Nous ne sommes pas là pour élever les enfants des autres et demandons, plus que jamais, que parents et élèves soient davantage responsabilisés. 

LA PROTECTION JURIDIQUE : UN ATOUT DEVENU INDISPENSABLE !

Force est de constater que l’École est en proie à une judiciarisation croissante des rapports entre les agents et leur hiérarchie, entre les enseignants et les usagers, qu’ils soient élèves ou parents. Aujourd’hui l’autorité et la liberté pédagogique sont régulièrement attaquées et contestées devant la justice. C’est pourquoi le SNALC, en plus d’offrir pour toute adhésion une protection pénale assurée par la GMF, développe et renforce sa propre expertise juridique pour défendre ses adhérents face à cette réalité contentieuse croissante. 

UN OUTIL QUI A DU SENS : MOBI-SNALC

Depuis 2016, le SNALC a mis en place mobi-SNALC, dispositif unique dans le paysage syndical, réservé à nos adhérents, qui apporte des réponses et un peu de sérénité sur tout ce qui relève de la mobilité. S’étoffant au fil des ans, mobi-SNALC se compose aujourd’hui d’un pôle santé-handicap, d’un pôle mobilité avec un parcours individualisé de compétences et d’un pôle bien-être proposant coaching et sophrologie. 

UN PÔLE SANTÉ- HANDICAP POUR VOUS ACCOMPAGNER

Les conditions de travail se dégradent, la médecine de prévention est quasiment inexistante, l’âge de la retraite ne cesse de reculer. De nombreux collègues se retrouvent confrontés à des ennuis de santé ou voient des difficultés préexistantes s’aggraver. Face à ce constat, le SNALC a créé en 2021 un pôle santé-handicap, et réduit significativement la cotisation de ses adhérents reconnus travailleurs handicapés. Le SNALC met le ministère face à ses responsabilités en lui opposant notamment ses analyses d’enquêtes sur la prise en compte du handicap dans l’Éducation nationale, permettant de dresser un état des lieux objectif sur la situation de nos collègues.

PORTRAIT : LE SNALC AU CORPS

S’il faut faire preuve d’indépendance pour rejoindre notre syndicat, y durer et y œuvrer nécessite une clarté et une force intellectuelles peu communes : pour le SNALC, l’École est un lieu d’apprentissage où l’adulte est respecté, où le professeur instruit, où seule la transmission des savoirs et des savoir-faire permet le développement d’esprits éclairés, donc libres.

Et si on n’en est pas convaincu de prime abord, il faut un courage certain pour résister aux coups de boutoir – souvent malhonnêtes – de nos adversaires, mais aussi une dose d’abnégation pour ne pas succomber aux sirènes du pédagogisme, cette maladie qui dénature nos missions, ronge nos programmes et affaiblit l’institution depuis un demi-siècle.

Vous êtes nombreux à nous honorer de votre fidélité : soyez-en ici chaleureusement remerciés.

Frédéric ELEUCHE

Le jeune monsieur en photo – Frédéric Éleuche – est à la fois notre plus ancien adhérent et militant du savoir : le SNALC et lui ont partagé, chacun, plus de la moitié de leur existence. Le temps n’a pas changé le cœur de Frédéric, ni l’âme du SNALC.

À la vue de nos audience et représentativité croissantes, certains tentent d’affaiblir notre organisation en l’assimilant au diable. Peine perdue : ils n’y trouvent pas d’esprit du mal. Si nous sommes possédés, c’est par la seule défense de l’École et de ses serviteurs. Génération après génération, nous dénonçons le manque de courage, l’hypocrisie et les non-dits de nos dirigeants, tous responsables d’une société qui se meurt. Et puis nous proposons, nous influençons : la pensée du SNALC, souvent, se niche dans les détails qui améliorent votre quotidien.

Vous qui lisez assidûment notre revue le savez bien. Vous qui d’habitude la survolez, mais avez eu la patience de lire cet hommage à la fidélité et aux convictions, épluchez-la désormais et alors, à l’instar de nos aînés, vous vivrez vous aussi le SNALC au corps.

POURQUOI LE SNALC ?

La parole est à nos adhérents…

S’il est vrai que l’âge est un gage de sagesse, alors le SNALC, fondé en 1905 et célébrant cette année ses 120 ans, est sans doute un pilier de perspicacité dans l’univers éducatif !

Afin de marquer cet événement mémorable, nous avons souhaité recueillir et publier ici les témoignages de nos adhérents.

Nous leur avons posé une question simple qui tient en trois mots : “Pourquoi le SNALC ?”

Voici leurs réponses.

À TOUS NOS ADHÉRENTS

nous exprimons notre profonde gratitude pour leurs témoignages précieux et la confiance fidèle qu’ils nous accordent depuis tant d’années.