De nombreux collègues interrogent le SNALC sur le dispositif de retraite progressive.
Rappelons qu’il faut 150 trimestres de durée d’assurance, avoir demandé un temps partiel et être à deux ans au plus de l’âge légal de départ à la retraite pour pouvoir solliciter ladite retraite.
Soit l’exemple suivant : un agent touche un traitement normal de 3 000 euros. Il obtient donc 1 500 euros pour un temps partiel de 50 %. L’agent sera rémunéré à 50 % et recevra 50 % des droits à pension acquis au moment de sa demande. Supposons que le nombre de trimestres cotisé lui permette de prétendre à une pension de 2 000 €, il en toucherait 50 %, soit 1 000 € pendant la durée de sa retraite progressive. Il recevrait donc 1 500 € de temps partiel et 1000 € de retraite progressive, soit 2 500 € en tout, soit une baisse de revenus à considérer pour prendre une décision éclairée.
En outre, dans l’exemple proposé par le SNALC, le collègue pourrait surcotiser de façon que le montant de la surcotisation resterait supportable, et que l’année compterait pour 4 trimestres dans sa durée de cotisation au lieu de 2. La retenue pour pension civile se monterait à 22,25 % pour une surcotisation de 50 % mais seulement de 15,56 % pour un 80 % (la retenue pour un traitement normal est de 11,1 %).
Retenons que la retraite progressive est en principe ouverte à tous ceux qui sont à deux ans de la retraite légale, mais que le temps partiel est autorisé par le chef d’établissement selon l’« intérêt du service ». Pas de temps partiel, pas de retraite progressive !
Article paru dans la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1499 du 14 mars 2025