Un an après l’installation d’un Bureau des Entreprises dans les LP et la mise en œuvre de l’allocation de stage, les difficultés persistent pour garantir des lieux de stage à tous les élèves. Selon les résultats du sondage, seulement 6 % des PLP interrogés rapportent qu’aucun de leurs élèves ne se retrouve sans stage au début de la PFMP. En revanche, près d’un tiers d’entre eux constatent que 20 % ou plus de leur effectif est sans stage.
Le principal motif avancé par les entreprises pour refuser un élève en stage est sa minorité.
De plus, 85 % des enseignants estiment que l’action du BDE n’a pas contribué à élargir le vivier des lieux de PFMP. Il est également important de noter qu’un tiers seulement des entreprises qui accueillent des apprentis d’un LP sont prêtes à accueillir un élève en stage.
Malgré les efforts des personnels des LP et en tenant compte du fait que l’attitude de certains élèves peut freiner leur accès aux stages, il est évident que ce sont principalement les entreprises qui manquent à l’appel pour offrir des PFMP de qualité à nos lycéens, qui sont majoritairement mineurs.
Le SNALC dénonce la pression exercée sur les PLP lorsque des élèves n’ont pas de stage. En effet, les enseignants s’engagent activement dans la recherche de PFMP, mais ils n’ont pas les leviers nécessaires pour faire vieillir leurs élèves avant l’heure.
C’est pourquoi le SNALC réitère sa demande auprès du ministère pour la mise en œuvre d’actions incitatives renforcées à l’égard des entreprises, telles que :
- L’élargissement de la clause sociale de formation sous statut scolaire dans les marchés publics afin de faciliter l’accueil d’élèves en PFMP, et non plus uniquement pour les décrocheurs.
- L’obligation d’accueillir un élève de LP en PFMP pour toute aide à l’embauche d’un apprenti versée.