Dossier du mois de la revue du SNALC Quinzaine universitaire n°1486 du 16 février 2024.
Dossier rédigé par Valérie LEJEUNE-LAMBERT, secrétaire nationale du SNALC chargée de l’enseignement professionnel. Avec la contribution de Krisna MITHALAL, président du SNALC de Paris
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Réformite sans fin : les plp dans la tourmente
Comme pour tous les enseignants, le SNALC revendique une revalorisation salariale à la hauteur d’une expertise pédagogique qui ne doit pas être remise en question (article Pédagogie « ProFan » : liberté pédagogique en danger) et de leur charge de travail spécifique (article Les revendications du SNALC pour les PLP). Les Professeurs de Lycée Professionnel sont des enseignants, pas des formateurs, et ils doivent le rester dans le respect de leur statut. C’est pourquoi le SNALC s’oppose à la réforme des lycées professionnels qui, dans la lignée de la précédente réforme de la transformation de la voie professionnelle, parachève de gommer la frontière entre formation initiale et continue.
Pour autant, le SNALC n’a pas une opposition de principe à l’apprentissage, lorsqu’il est justement rémunéré et consenti (article Apprentissage : pas à n’importe quel prix).
La volonté de transformer chaque lycée professionnel en centre de formation professionnelle au service des entreprises locales est parfaitement illustrée par la création d’un bureau des entreprises (article Bureau des entreprises : a-t-il les moyens de ses ambitions ?).
L’aménagement de l’année de terminale avec ses parcours différenciés souligne une nouvelle fois la volonté ministérielle de rogner sur les temps de formation académique, tant en enseignement général qu’en enseignement professionnel, sans s’interroger pour autant sur la volonté et la capacité des entreprises à
accueillir des élèves en leur sein (article Parcours différencié « Insertion Professionnelle » : ça va coincer).
Tous les PLP, sous le coup de la réformite qui sévit depuis 2018 déjà, sont épuisés ; mais ceux intervenant dans les bacs professionnels tertiaires administratif et commercial sont particulièrement déboussolés par les annonces et les démentis qui s’enchaînent sur le devenir de ces formations (article Bacs Pro Agora et MCV à quoi joue le Ministère ?).
À quand une accalmie dans cette frénésie de réformes et, pour redonner courage à la profession, la prise en compte des revendications portées par le SNALC pour le lycée professionnel ?
Pédagogie « ProFan » : attention danger !
ProFan(1) s’inscrit dans l’action « Innovation numérique pour l’excellence éducative ». Une première expérimentation s’est déroulée de 2017 à 2021, au sein de 109 LP répartis dans 10 académies. Elle concernait les enseignements professionnels, les mathématiques et le français des bacs pro MELEC, ASSP (2) et Commerce.
Sous couvert de répondre aux conséquences du développement du travail digitalisé en entreprise, cette pédagogie prône un enseignement exclusivement numérique avec des supports imposés et un travail en groupe systématique, où chaque membre d’un groupe serait désigné expert d’une partie du travail à réaliser, selon le principe de la classe puzzle. Ceci afin de créer une interdépendance positive et la formation entre pairs (3).
Cette configuration permettrait l’acquisition de compétences comportementales, les fameux soft skills : raisonner collectivement, planifier et trouver des solutions en confrontant et coordonnant son point de vue avec celui d’autrui. Ces compétences seraient devenues indispensables en entreprise avec la digitalisation (4).
Dans certains établissements, l’utilisation du numérique a même été imposée pour les échanges entre élèves pourtant tous présents dans la même salle de cours (WhatsApp, messagerie). Dans le même esprit, les collègues avaient interdiction d’imprimer les supports de cours et de guider leurs élèves.
Sans surprise, les remontées des collègues ayant participé à la première expérimentation, témoignent de son inefficacité pour nos lycéens pros complètement perdus. Bien sûr, notre Ministère a tiré un bilan positif de cette première expérimentation et a décidé de la généraliser, avec une nouvelle évaluation finale en 2026.
Pour le SNALC, la pédagogie ProFan est plus qu’une atteinte à la liberté pédagogique. Cette modalité d’utilisation du numérique constitue un pas de plus vers la banalisation des classes sans enseignant. Modalité d’enseignement que notre employeur semble favoriser de plus en plus… pour des raisons qui ne tiennent peut-être pas qu’à leur prétendue excellence pédagogique !
(1) https://www.education.gouv.fr/bo/16/Hebdo41/MENB1628228N.htm
(2) MELEC : métiers de l’électricité et de ses environnements connectés ; ASSP : accompagnement, soins et services à la personne
(3) Rapport de l’expérimentation ProFan conduite en lycée professionnel avril 2022 : https://hal.science/hal-04021297/document
(4) Cf. séquence bac pro ASSP : https://padlet. com/profan_assp/s-quences-profan-asspz4fytj0rblwcncbi
Les revendications du SNALC pour les PLP
Depuis quelques années, le ministère n’a eu de cesse de vouloir réduire les coûts de l’enseignement professionnel sur le dos des PLP et d’être de plus en plus directif en termes de pédagogie. Cependant, les revendications du SNALC développées ci-dessous, ne se limitent pas à son opposition aux deux dernières réformes :
- Réintégration des lycées professionnels dans le réseau de l’enseignement prioritaire au regard des spécificités des élèves accueillis afin que les PLP bénéficient pour le moins de l’indemnité REP de 1 734 € ;
- Même pondération pour les heures de cycle terminal que celle accordée en voie générale et technologique, en lieu et place de l’ISS (1) voie pro bloquée à 400 € depuis 2015. En effet, la pondération limitée à 1 h de service équivaut à 1 HSA, soit un écart de : 1 462,75 € (1ère HSA CN) – 400 € = 1 062,75 € ;
- Refus de la mixité des publics réalisée sans aucune compensation financière ou presque, ( voir article L’apprentissage pourquoi pas mais pas à n’importe quel prix ! ) ;
- Fin des dispositifs pédagogiques imposés : co-intervention et chef-d’oeuvre. En effet, ces modalités pédagogiques n’ont pas l’impact positif sur l’acquisition des savoirs et savoir-faire, avancé par le ministère lors de leur création. À l’occasion de l’aménagement de la classe de terminale bac pro, il en a d’ailleurs convenu lui-même, sans pour autant les supprimer totalement en bac pro et en les maintenant en CAP. De plus, l’absence de moyens matériels depuis la réforme de la Taxe d’Apprentissage rend impossible la réalisation de véritables chefs-d’oeuvre.
Le SNALC ne s’oppose pas à la pédagogie de projet dès lors qu’elle n’est pas imposée, que le projet envisagé a une réelle consistance et que les PLP qui s’y investissent sont rémunérés à la hauteur de la charge de travail.
- Respect strict du statut de PLP excluant toute tentative d’annualisation du temps de service et le non-respect de sa liberté pédagogique.
(1) ISS : indemnité de sujétion spéciale
Apprentissage : pas à n'importe quel prix
L’apprentissage, dopé par des flots d’argent public (coût contrat, aide à l’embauche, etc…,) connaît un essor dans et hors de l’Éducation nationale.
Notre ministère s’est emparé des dispositions de la loi « Liberté de choisir son avenir professionnel » (1) pour favoriser son développement dans les EPLE (2). Grâce à la mixité des publics et à la fusion des Greta-CFA, notre employeur perçoit les coûts contrats et optimise les frais. Les lycées professionnels deviennent ainsi des centres de profit. L’augmentation de la part de l’apprentissage public s’est accompagnée d’une baisse de la rémunération voire de son absence totale pour les professeurs qui forment les apprentis. De plus, le développement de l’apprentissage privé dégrade aussi les conditions de travail des personnels et les conditions d’études de nos élèves.
1. Développement de l’apprentissage en EPLE : une rémunération en baisse voire inexistante
Pour les enseignants titulaires permanents des Greta-CFA (poste gagé), ce sont les conditions de la formation continue qui s’appliquent, même s’ils interviennent devant des apprentis : suppression de la pondération pour les BTS et un service annualisé sur une partie des vacances scolaires. Quant aux enseignants contractuels, ils sont devenus des formateurs. Leurs obligations de service ont bondi de 648 h à 810 h annuelles.
En mixité des publics : aucune rémunération sur le temps de classe, à l’exception des académies de Lille et de Besançon qui rémunèrent 1/10e d’heure par apprenti ou stagiaire de la formation continue. Dans certains cas, un financement pour des temps de prise en charge des apprentis seuls est prévu. Pour ce faire, les enseignants doivent demander une autorisation de cumul d’activités et sont alors rémunérés au taux horaire apprentissage ou formation continue, selon les décisions de leur région académique. Les mêmes conditions s’appliquent pour les interventions ponctuelles, hors mixité des publics.
Au regard de ces rémunérations, on mesure la perte de rémunération de nombreux PLP qui intervenaient auparavant en CFA, en dehors de leurs obligations de service, et le gain pour l’Éducation nationale. Au prétexte de la mixité des parcours et de sa sécurisation, le Ministère a instauré, à bas bruit, la mixité de tous les publics, en utilisant l’apprentissage favorablement accueilli par l’opinion publique, alors que, comme le montre la dernière étude publiée par la DARES (3), il est un miroir aux alouettes, pour les jeunes majoritairement mineurs accueillis en LP.
2. Développement de l’apprentissage privé : des effets néfastes pour les personnels et les élèves
Les PLP sont réquisitionnés pour faire passer les examens aux candidats des CFA privés. Au regard du développement exponentiel du nombre de candidats, la charge de travail est colossale et fort peu rémunératrice. À quoi s’ajoutent souvent des temps de trajet importants et la possibilité pour le chef d’établissement de demander un retrait des HSA.
L’organisation des examens fait également perdre beaucoup d’heures de cours aux lycéens pro. Or, paradoxalement, notre employeur pourtant si préoccupé par les absences de courtes durées semble très bien s’en accommoder dans ce contexte. Et, comble de cynisme, il ose justifier, l’aménagement de la classe de terminale bac pro avec un arrêt du tronc commun à la mi-mai en déclarant avec emphase : « L’Éducation nationale doit garder la souveraineté sur la certification » ! Si l’on doutait encore que la réforme des lycées pros ne vise pas la qualité des formations sous statut scolaire, on est à présent fixé!
Bref, s’il est tout à fait souhaitable de maintenir un service public d’apprentissage pour contrer les dérives de certaines officines privées peu soucieuses de la qualité de la formation, le SNALC ne peut cautionner une telle exploitation des PLP dans le cadre de la mixité des publics.
(1) https://www.legifrance.gouv.fr/dossierlegislatif/JORFDOLE000036847202/
(2) EPLE : établissement public local d’enseignement
(3) https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/lapprentissage-en-2022
Bureau des entreprises : a- t-il les moyens de ses ambitions ?
« Une nouvelle alliance entre le lycée professionnel et l’entreprise ». C’est avec ce sous-titre quasi mystique que le ministère publie un nouveau fascicule sur les missions du bureau des entreprises (BDE). Face à tant d’ambition, les responsables des BDE risquent fort de crouler sous la charge de travail.
Un éventail large de missions
- Accompagner les entreprises à identifier l’offre de formation qui répondra au mieux à leurs besoins en compétences pour leur proposer une nouvelle réponse locale de formations (MC (1), FCIL (2), coloration des diplômes professionnels) ;
- Accompagner les entreprises à agir avec les équipes pédagogiques : découverte des métiers au collège, accueil des stagiaires ou des apprentis, mentorat ;
- Proposer aux entreprises de contribuer à la formation des enseignants ou à la constitution d’un vivier d’intervenants (les fameux professeurs associés) pour mieux anticiper l’évolution des contextes professionnels, des métiers et des compétences ;
- Proposer aux entreprises de former leurs salariés au sein du lycée professionnel.
Ingénieur de la formation, commercial, recruteur, …
À ce large éventail de missions, il faut aussi ajouter, celle, non écrite, de trouver des entreprises qui recrutent pour les jeunes qui s’engagent dans le parcours différencié “Insertion Professionnelle”. En effet, idéalement, les six semaines de PFMP (3) devraient déboucher sur une embauche selon notre ex-ministre Carole Grandjean.
Responsable des BDE : un poste surdimensionné
La majorité des responsables des BDE sont des contractuels rémunérés selon la même grille de rémunération que les contractuels enseignants. Certains perçoivent une ou deux IMP (4). On ne peut donc pas dire que leur rémunération soit à la hauteur de la tâche. En outre, beaucoup partagent leur service entre deux établissements ou sont à mi-temps.
Pour le SNALC la création des BDE symbolise la volonté présidentielle de transformer les lycées professionnels en entreprise de formation. Pour autant, le SNALC saura soutenir les responsables des BDE contre les exigences folles de leur hiérarchie.
(1) MC : mention complémentaire
(2) FCIL : formation complémentaire d’initiative locale
(3) PFMP : périodes de formation en milieu professionnel
(4) IMP : indemnité pour mission particulière
Parcours différencié "Insertion Professionnelle" : ça va coincer
Après la co-intervention et le chef d’oeuvre pour tous, sans distinction d’activité, voilà une énième reforme. Une nouvelle fois la voie professionnelle doit faire mieux avec moins de moyens horaires et plus de contraintes !
Au SNALC, nous interrogeons aussi le carcan unique imposé à tous, sans souplesse ni prise en compte de la diversité des secteurs. Ainsi, comment peut-on imaginer que le tertiaire et les métiers d’arts aient les mêmes besoins ?
En outre, pour les PFMP, si tous nos élèves partent sur la même période, le bassin professionnel n’aura jamais la capacité d’accueillir ces cohortes de jeunes ! Le ministère aura alors beau jeu de dire que cette formation est surdimensionnée par rapport à la capacité des entreprises à absorber les élèves. Pourtant, les métiers d’arts n’ont jamais eu autant besoin de main-d’oeuvre !
Comme d’habitude on demandera aussi aux équipes pédagogiques de s’adapter, pour évaluer les mêmes savoirs sur un temps plus court. En juin, il faudrait ainsi visiter les PFMP et surveiller les examens ponctuels des candidats des centres de formation, libres de leurs programme et organisation.
Pour tout cela, le SNALC dit non à cette réforme du lycée professionnel, qui ne fera que des malheureux : enseignants insatisfaits comme élèves en rupture d’égalité des chances
Bac pro AGOrA et MCV : à quoi joue le Ministère ?
Le ministère de l’Éducation nationale est schizophrène. Il ne cesse de mener des campagnes de dénigrement contre les formations scolaires du secteur tertiaire administratif et commercial. Puis, leur retrouve de l’attrait quand cela l’arrange. Tout ceci sans se préoccuper des personnels, ni des élèves.
ACTE I : « 100 % DES FORMATIONS NON INSÉRANTES SERONT FERMÉES À LA RENTRÉE 2026 ».
En mai 2023, cette annonce présidentielle a sidéré un grand nombre de PLP. Les formations administratives et commerciales devaient fermer car elles conduisaient directement à Pôle Emploi ! Pire encore, davantage que les autres bacheliers pros, les bacheliers Agora (1) et MCV (2) étaient incapables d’obtenir un BTS. La saignée opérée lors de la précédente réforme pour le bac Gestion-Administration (GA), avec la réduction de 50 % des places de formation, n’était pas suffisante semble-t-il. Il fallait aussi s’attaquer au bac MCV.
L’avenir des PLP qui exerçaient, dans ces formations, n’était pas un problème. Selon, le ministre de l’époque, il manquait des professeurs des écoles…
En septembre 2023, le ministère tablait sur la fermeture de 15 % de places de formation dites non insérantes.
Quant à prévoir un protocole RH de reconversion au niveau ministériel pour les centaines de PLP potentiellement concernés, voilà qui semblait bien superflu !
« Quand il le faudra, les enseignants bénéficieront des formations continues nécessaires pour s’adapter. Nous avons toujours au moins autant de places de formation dans les lycées professionnels, qui accueillent 12 000 élèves de plus à cette rentrée 2023 » Carole Grandjean, Le Monde du 22 novembre 2023.
C’est évident, les PLP Eco-Gestion feront de très bons plombiers… Quant à l’afflux des nouveaux élèves en lycée professionnel… le ministère et les académies ont choisi la solution de facilité, comme le montrera la suite.
ACTE II, RENTRÉE 2023 : LES FORMATIONS TERTIAIRES RETROUVENT DE L’ATTRAIT POUR LE MINISTÈRE.
Deux tiers des 13 500 lycéens sans affectation à cette rentrée étaient des lycéens pros. Toujours incapable d’anticiper les effets de ses décisions, le ministère a fait fi de l’orientation choisie et a affecté un grand nombre d’entre eux en bacs pros tertiaires. En effet, ces formations sont formidables, elles ne coûtent pas cher : pas de plateaux techniques onéreux, pas de règles de sécurité à respecter. Résultat : l’effectif de ces divisions déjà à 30, 32 est monté jusqu’à 36 voire plus dans de nombreuses académies. À Versailles, 10 % des classes ont été sommées d’accueillir en sureffectif un ou deux élèves supplémentaires.
Le SNALC regarde sous le capot et comprend que le ministère met tout en oeuvre pour que ces formations scolaires conduisent à l’échec de nombreux jeunes. En plus de ne pas traiter les maux communs du lycée pro que sont le manque d’exigence en termes d’assiduité et de maîtrise des savoirs et savoir-faire, il y affecte des effectifs pléthoriques.
La situation de ces filières est scandaleuse. Notre employeur, non content de faire vivre les collègues dans la crainte de la suppression de leur poste, année après année, dégrade de plus en plus leurs conditions de travail.
CONCLUSION : LES FORMATIONS TERTIAIRES ONT TOUTE LEUR LÉGITIMITÉ
La ritournelle « on ne recrute plus au niveau bac » est fausse.
Plus de vendeurs ? Plus de secrétaires, plus de gestionnaires de paie dans les entreprises ? Plus d’agents administratifs de catégories C et B dans la fonction publique ? Absolument pas ! 62 % des contrats d’apprentissage ont été conclus dans le secteur tertiaire en 2022, ce qui fait les choux gras des CFA privés qui affectionnent aussi particulièrement les formations à faible coût.
Le SNALC refuse que les bacs pros AGOrA et MCV continuent d’être considérés par notre administration comme des bacs poubelles et deviennent un enfer pour les PLP. Il porte la même exigence d’excellence pour les lycées pros que pour la voie générale et technologique. En cohérence avec sa demande d’intégrer tous les lycées professionnels à l’enseignement prioritaire, il revendique des effectifs bloqués à 24 élèves en classe entière.
Le SNALC est présent pour accompagner les collègues victimes de mesure de carte scolaire et son dispositif mobi-SNALC accompagne ses adhérents dans leur projet de reconversion, qu’elle soit choisie ou imposée.
(1) AGOrA : assistance à la gestion des organisations et de leurs activités
(2) MCV : métiers du commerce et de la vente