Bienvenue à l’école…
La fin de l’année approche et des décisions de carte scolaire vont bientôt tomber ou sont déjà tombées. Avec une politique de plafonnement à 24 sur les classes de GS, CP et CE1, la plupart du temps respectée, bon nombre d’écoles se retrouvent en contrepartie avec des classes surchargées, car ce plafonnement a un impact direct sur les autres niveaux. Il n’y a pas eu pour autant plus d’ouvertures de classes.
Nous ne pouvons que constater l’absence de bienveillance de l’Institution face à l’arrivée en maternelle de ces petits êtres de 3 ans qui n’ont, pour la plupart, connu que la crèche, l’assistante maternelle voire même que le domicile. Quelle maltraitance ! Se retrouver à 30 avec (au mieux) 2 adultes pour découvrir ce qu’est la magie de l’école ! Mais tout va bien, car certains DASEN ne trouvent pas incohérent que, dans des écoles avec un IPS élevé, les petites sections se retrouvent à 30. Ce sont les premiers pas de ces enfants dans l’Institution, c’est là qu’ils se familiarisent avec l’école, et c’est aussi là que tout se joue ! C’est à l’école maternelle que nous devrions poser les fondations, car c’est là que les premières difficultés peuvent apparaître.
Pour le SNALC, avant de faire du « soutien » au collège, il serait peut-être intéressant de se pencher sur les conditions d’enseignement dès le premier niveau de scolarisation.
Rappels sur la procédure des maintiens
Toutes les procédures départementales de maintien sont basées sur les articles 321-6 et 321-8 du code de l’éducation. Le SNALC vous indique les deux écueils à éviter.
- L’IEN ne donne pas son accord mais son avis. Un avis, n’est qu’une opinion, un point de vue, un sentiment (dictionnaire Larousse). Il peut être suivi… ou pas. De plus, alors que l’on demande à l’enseignant de fournir bulletins, PPRE, et surtout, une note indiquant les motifs et effets attendus du maintien (ou du passage anticipé d’ailleurs), l’inspecteur, quant à lui, ne justifie généralement nullement son avis « favorable » ou « défavorable ». Le SNALC vous conseille néanmoins de faire signer cet avis aux parents. Ainsi, toutes les opinions (IEN et équipe enseignante) seront à leur disposition.
- Si la famille est contre la décision finale du conseil des maîtres, ce n’est pas à l’enseignant de faire appel mais aux parents. Ceux-ci ont en effet 15 jours pour écrire un courrier adressé à l’IEN sous couvert du directeur. Cela déclenchera la procédure d’appel pour laquelle le professeur devra fournir exactement les mêmes justificatifs que précédemment. La commission d’appel examinera alors tous les documents et pourra recevoir les parents en audition s’ils le souhaitent. A aucun moment, l’enseignant ne sera convoqué. Si tel devait être le cas, contactez immédiatement votre section SNALC.