Quand l’augmentation des complémentaires santé engloutit les 15 euros de PSC
Depuis le 1er janvier 2022, notre employeur nous rembourse une partie de notre PSC, protection sociale complémentaire (décret n°2021-1164). Cela se matérialise sur notre fiche de paie par un versement mensuel de 15 euros.
En 2023, cette participation est encore de 15 euros. Seulement voilà : la forte hausse des tarifs des complémentaires santé en 2023 fait que certains d’entre nous ont l’impression d’avoir un salaire 2023 inférieur à celui de 2022, leur prélèvement MGEN se faisant à la source (et apparaissant sur leur fiche de paie).
L’adhésion au contrat collectif santé pour les agents d’État sera obligatoire dès 2024. Il faudra alors attendre 2025 et souscrire auprès de l’organisme de PSC choisi par l’Éducation nationale pour que 50% de notre cotisation soit pris en charge…
De nouvelles évaluations à la rentrée 2023
Le 6 février 2023, le ministère a convié le SNALC à une réunion d’information sur les évaluations nationales.
Après un rappel du contexte des évaluations nationales en CP et en CE1, l’expérimentation faite cette année sur des évaluations en CM1 a été présentée et la généralisation de ces évaluations en CM1 pour la rentrée 2023 a été annoncée…
Tout est prêt : elles seront dans la continuité de celles de CP et de CE1 tout en gardant la perspective des évaluations de 6ème. Les passations en classe se feront du 11 au 22 septembre 2023 sur des cahiers pré-édités ; les enseignants auront jusqu’au 29 septembre pour saisir les résultats sur le portail et ils devront ensuite faire une restitution individuelle aux familles.
Le ministère justifie ces évaluations par le besoin de contribuer à l’accompagnement dans les classes, mais aussi d’accompagner le développement professionnel et le collectif de travail.
Le SNALC a pointé du doigt le fait que ces évaluations vont être utilisées par les nouveaux Conseils Académiques des Savoirs Fondamentaux pour piloter la politique pédagogique des académies, promouvoir des outils pédagogiques ainsi que des « bonnes pratiques ». Les IEN seront envoyés en bout de course dans les classes pour contrôler tout cela.
Le SNALC, qui redoute une atteinte à la liberté pédagogique, rejette l’utilisation de ces évaluations standardisées comme base de politiques éducatives.